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Étonnant destin que celui de Sébastien Lebrun, curé de Denneville en 1789. Jusqu'en 1830, la France connaît une succession de régimes et de gouvernements. Suffit-il de suivre le mouvement, comme tant d'autres l'ont fait, pour survivre? Sébastien Lebrun, lui, choisit d'être fidèle à ses choix. Il prête serment à la Constitution Civile du Clergé, rompant ainsi avec le clergé qui avait lié son sort à celui de l'Ancien Régime. Alors que tant d'autres au cours de ces années réussiront à "s'adapter" aux régimes successifs, Sébastien Lebrun va choisir, lui, de rester fidèle à son engagement premier en faveur de la Déclaration des Droits de l'Homme. Une chronique historique, dont le thème reste parfaitement actuel : la liberté de conscience.

Dans mes souvenirs de jeunesse, en retournant vivre quelques instants dans une modeste famille d'autrefois, vous retrouverez le temps passé. Riche de souvenirs. Souviens-toi ! Adèle sera le coeur de l'histoire. Dans un profond amour on se retrouve toujours un jour. En feuilletant ces pages l'une après l'autre vous en jugerez par vous-même par les retrouvailles d'un premier amour.

Albertine est née en Basse-Normandie en 1918, dans une famille de fermiers plutôt aisés, implantés dans la région de génération en génération. Il fallut attendre les années 30 pour que la chaîne soit rompue. Après la mort du patriarche et de bonne-maman, c'est tante Rose qui donne l'exemple en "montant" à Paris avec son mari pour devenir gardiens d'immeubles. Albertine n'aime pas les travaux de la ferme. Son rêve : rejoindre sa tante Rose à la Capitale. Son père pourtant s'y oppose farouchement. Cris, supplications, pleurs, rien n'y fait...

Ecoliers nous l'avons tous été, filles comme garçons, même si nous n'avons pas tous, de semblable façon, barbouillé nos doigts de la sacro-sainte encre violette. De ces riches moments de l'enfance, chacun préserve au creux de sa mémoire un souvenir fidèle et puissant. C'est cette époque de l'encre violette que l'auteur nous invite à réveiller en nous. Odeur indéfinissable de la classe blanchie à la chaux. Tables percées du trou de l'encrier. Premières gloires d'un apprentissage où les lettres fabriquaient des mots qui s'assemblaient pour prendre vie. Apreté de l'univers, chiffres et des nombres qui devenaient la proie des redoutées fractions et des problèmes dans lesquels robinets, trains, pourcentages et autres curiosités dansaient une sarabande de cruauté sur la voie du célèbre et implacable certificat d'études. Avec ce livre, c'est un monde qui vit et revit autour de celui de l'écolier. Chemin de l'école au temps du piéton. Cour de récréation. Jeux. Jouets fabriqués. Vacances laborieuses. Usages d'un temps révolu, telles la toilette du jeudi, la purge printanière, la guerre contre les poux on la lutte contre les maux. Joies profondes, attentes, espérances, misères servies par une plume teintée tour à tour d'allégresse, de gravité, d'humour, de tendresse.

Maurice Fichet est comme Obélix : il est tombé dans la potion magiqueà de la langue de ses grands-parents. Tout jeune, il a vécu avec eux à Réville (et dans le phare de Gatteville pendant les vacances), c’est le thème de son premier livre ‘‘Mes gens’’ (épuisé, réédition prévue). Puis les rôles se sont inversés avec ‘‘Cllémence, le vilan à pépère !’’ (presque épuisé). La vie de Bouone est à peine romancée, l’auteur décrit mariages et travaux agricoles avec la précision d’un ethnographe et un vocabulaire savoureuxà

"Bouonotte et les syins", roman en huit chapitres, il commence par l'annonce à Bouonotte, par le maire de Réville, que son mari Eugène a été blessé, nous sommes pendant la guerre de 14-18. ... La vie continue à Réville et le roman s'achève en juillet 1939, la seconde guerre n'est pas loin... Après le roman, douze autres récits sont publiés en deuxième partie.

Recueil de nouvelles. Des années 50 au début du XXIe siècle, foi, histoire et humour (parfois grinçant) vont se mêler à travers le temps, en sachant faire réfléchir, toujours avec le sourire, aux conditions de vie des hommes du bocage d'hier et d'aujourd'hui.

Canisy : Commune de 650 habitants dans le département de la Manche, Canisy est bien un lieu précis de la carte du monde. Jean Follain, qui y est né, en a fait le centre de tout un univers poétique élaboré dans ses premières années, et c'est moins à des souvenirs ou à des particularités d'un terroir qu'il a voulu nous faire participer qu'à la symphonie même d'une enfance dont il continue de sentir en lui l'insidieuse et magnifique présence. Plus encore que dans ses autres livres, Jean Follain, pratiquant une stricte économie des mots, a recherché dans celui-ci cette merveilleuse précision qui, en délivrant les arêtes vives, les courbes des choses, les simples ombres qu'elles portent, leur innocente vie sereine et aussi bien leur tragique latent, appartient à l'ordre même de la vivante poésie. Chef-lieu : Jean Follain nous révèle, avec ce livre, le chef-lieu où il passa une partie de son enfance avant la guerre de 1914 et que la guerre en 1944 a détruit. Une présence tenace des êtres et des choses et de leur secret se retrouve dans ces pages méticuleusement écrites. Les mots quotidiens employés par les hommes et les femmes de ces temps figés, la longueur des jours, les occupations, les gestes infimes, les bruits rituels nous délivrent un monde dont l'affirmation s'est imposée à Jean Follain : «Tout, écrit-il, durait et semblait peuplé d'attente, et cette impression de toujours voir les choses durer et attendre ne m'a jamais quitté.»

"Si je viens évoquer ici des souvenirs d'un passé lointain, ce n'est pas en rêvant du retour de ce passé. La poésie qu'il dégage, il la dégage tout justement parce qu'il est le passé..."

Témoignage de la vie quotidienne des normands pendant la guerre 1939/1945 et le passage des Américains dans la poche de Pont-Brocard pour libérer la Normandie.

A première vue, l'image était ordinaire. Un casier de caoutchouc noir. Un casier à bulots comme Pierrot en relevait par centaines depuis qu'il était matelot sur La Brailleuse. Pourtant, à y regarder de plus près, les escargots de mer agglutinés au fond du trou, scotchés à leur proie, n'en avaient pas terminé avec leur appât. Un morceau de roussette ? Certainement pas. Plutôt un membre dépecé, pourvu par endroits de lambeaux étiolés de chair blanche. Pierrot l'aurait juré : de la chair humaine. Roman noir d'atmosphère entre Simenon et Daeninckx, Corps-morts est l'occasion pour Sylvie Rouch de dresser un portrait réaliste et attachant des gens de la mer, à travers le quotidien souvent rude des bulotiers de Granville, en Cotentin. Ce roman a obtenu le Prix POLAR DANS LA VILLE décerné par le festival Polar de Saint-Quentin-en-Yvelines.

L'auteur originaire du Cotentin conte dans ce roman sa vie quotidienne de "simple curé qui est à l'ouvrage, au jour le jour, dans une paroisse rurale normande et du bord de mer". "Un homme dans la cinquantaine qui essaie, de son mieux, d'affronter les difficultés qui sont celles de l'Eglise aujourd'hui, dans une des 20000 paroisses rurales de chez nous..." Chapitres sur l'uniforme ecclésiastique, sur la paroisse, le clocher, le curé l'homme de tous...

Véronique Lunel 46 ans mère de 3 enfants vit dans la Manche à Blainville sur mer. fille et femme de pêcheurs à pied. son combat de tous les jours contre la maladie. En 1987, les médecins lui diagnostiquent un "Lupus érythémateux aigu disséminé" et peu de chance de vivre. aujourd'hui en 2007 Véronique est toujours de ce monde, mais à quel prix !

Quand Geoffroy d'Audouville, jeune hobereau du Cotentin, accepte en 1572, de suivre un ami jusqu'à Paris pour assister aux noces de Marguerite de Valois, catholique, avec Henri de Navarre, protestant, il ne sait pas encore que le mariage princier va dégénérer en une explosion de sauvagerie : la nuit de la Saint-Barthélémy. Une sauvagerie qui n'épargnera pas son Cotentin natal, où s'affronteront sans merci les deux religions, notamment avec le siège de Valognes par le chef historique des Huguenots, Montgomery. Meurtres de part et d'autre, pillages, incendies... L'assassinat du duc de Guise déchaînera les Ligueurs dont François de la Cour, sieur du Tourps, qui terrorisera tout le Val-de-Saire, jusqu'à ce qu'il soit tué d'un coup d'arquebuse et sa tête exposée à la porte de la ville de Cherbourg. Avec cet ouvrage, Maurice Lecoeur dévoile une nouvelle page de l'histoire de cette presqu'île qu'il décrit si bien : « La fiction n'est qu'un prétexte pour coller à la réalité d'un fonds historique », explique l'auteur.

Dans "Des villages cotentinais 1939-1945" l'auteur Daniel Lesage écrit la guerre autrement. Il fait revivre et donne une âme à des gens de peu et de bien, durant l'Occupation et la Libération. Le livre conte le quotidien des populations civiles rurales du Cotentin, durant le cahot de la Seconde Guerre mondiale. Résister à l'occupation jusqu'à la libération, constituait le lot commun de ces anonymes de ce bout de terre de France. Au-delà des combats homériques, le Débarquement allié, la Bataille de Normandie, avec des actes d'apparences bonasses, des enfants, des femmes et des hommes, de six petits villages cotentinais, vont écrire la petite histoire de l'humanité. De son vocabulaire aux odeurs de terroir, avec sensibilité et humour, Daniel Lesage raconte les hostilités dans la campagne profonde.

Désirée naît en 1865. Elle sera l'aînée de 5 frères et soeurs. Ses parents sont de braves gens ; pauvres mais emplis d'amour pour leur progéniture et c'est la mort dans l'âme qu'ils doivent placer Désirée, à l'âge de 8 ans, comme bonne chez Melle Amandine : une ancienne institutrice qui lui ouvrira les portes du savoir et de la religion et qui deviendra, après ses parents, la personne qu'elle aimera le plus au monde et que la mort, seule, séparera. A 13 ans, Désirée accepte un emploi d'aide-cuisinière au château de Caumont puis s'emploie comme fille de ferme. Elle gardera de très nombreux souvenirs de cette dernière activité, certes les travaux y étaient pénibles mais elle y vécut aussi de bons moments.

Distorsion est le destin croisé de trois femmes au caractère bien différent. Trois femmes à la recherche du sens de l’existence. Trois femmes dans le tourbillon de la violence et de l'amour, qui devront affronter les attentats de Paris. La première connaîtra un destin héroïque ; la deuxième attendra en vain celui qu'elle aime ; la troisième s'en sortira indemne et décidera de changer sa vie du tout au tout ... "On est seul juge de nos capacités et il arrive qu'on s'estime mal"

A l'occasion du soixantième anniversaire du Débarquement, un avocat de New York décide d'entreprendre un voyage en Normandie à la recherche de la love story de son père, un soldat américain tué en juillet 1944, et de sa mère, une jeune française de Sainte-Mère-Eglise.

"Nos clochers ? Dieu sait s'ils sont nombreux, chez nous. Peut-être 700 ? Eh bien dans le paysage, le temps n'est pas loin où ils apparaîtront comme de simples bornes commémoratives..." Ainsi s'exprime l'un des personnages de cette chronique villageoise, qui regarde mourir le monde où il a toujours vécu. Cette histoire quotidienne sur la désertification de la campagne normande, plonge au coeur des passions ancestrales. L'auteur nous fait partager, jusqu'à l'angoisse, cet âpre combat d'un monde rural qui lutte déserpérément pour survivre et conserver son identité.