... tel qu'on ne le verra plus, sur cette carte postale rongée par le feu, emportée par le vent, le 6 juin 1944, récupérée sur le bord d'une route d'exode. C'est à peu près tout ce qui reste de l'enfance d'une jeune saint-loise, Marie-Thérèse Barbier-Le Corre, adolescente à l'époque des événements, tout ce qui reste... souvenirs mis à part.
Et ce qui frappe dans le "cahier d'écolière" de l'auteur, cahier commence et interrompu, brûlé sous l'occupation, mais repris finalement et mené à son terme de longues années plus tard, c'est sa fraîcheur et sa spontanéité - son authenticité - d'où est absente toute vélléité de réécriture...