En Amérique latine, dans les années 1970, l'université de Manolo a fermé ses portes. À sa réouverture, les étudiants sont accueillis par des policiers, matraques à la main. C'est la fin de toute liberté, le début de la dictature. Avec son amie Laura, Manolo crée un groupe clandestin : le MAD, « Mort à la dictature ». Un soir, alors qu'il colle des affiches, Manolo est arrêté...
« Dans les années soixante-dix, après une prise de pouvoir par les militaires, Laura fonde à l’université un groupe de résistance. Manolo, neveu d’une personnalité importante, étudiant amoureux de la jeune fille, est arrêté, torturé, jusqu’au jour où les sbires de la dictature, capables de faire parler un suspect à son insu, le relâchent. Des années plus tard, Manolo, exilé à Paris, revient et découvre qu’après sa libération sept de ses camarades avaient été arrêtés, et qu’à cause de lui, Laura, torturée, était morte. » (un extrait d’un article de François Mathieu, L’Humanité, 7 avril 2005)
