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Un roman, pas un livre d'histoire, qui donne vie a un personnage oublié de l'Histoire qui n'en a retenu que la mort sous la hache du bourreau anglais sur la place du château de Cherbourg le 18 juillet 1429... Une histoire d'amour et d'aventure au coeur des murailles du vieux et imprenable château de Cherbourg détruit en 1669 par Louvois. Il faut arriver aux premiers jours de juillet 1429, c'est à dire à la date où la nouvelle des premiers succès de Jeanne d'Arc dut parvenir dans le Cotentin, pour constater à Cherbourg la première ou plutôt la seule tentative patriotique qui se produisit dans cette ville pendant le cours de la domination anglaise. Il s'agit d'un complot qui n'a alissé de traces dans aucune des chroniques du XVème siècle connues jusqu'à ce jour, et dont l'existence ne nous a été révélée que par trois pièces de comptabilité conservées à la Bibliothèque nationale, dans le fonds dit des Quittances.

On la surnommait Poussin de Haie, du nom que l'on donnait autrefois aux enfants naturels dans le sud de la Manche. Rejetée par le village parce qu'elle a été conçue hors mariage, Marie-Lou épousera l'homme qu'on lui désigne. Nous sommes au début du XXe siècle et, à la campagne, une femme ne se révolte pas, elle accepte la souffrance comme une fatalité. Élevée à la dure, s'épuisant aux travaux des champs, Poussin de Haie élèvera à son tour ses enfants, sans se poser de questions. Parmi eux, Irène ou " Traviole " refuse de vivre comme sa mère et quitte le village pour étudier et devenir institutrice. Sa propre fille, Aline, libérée de tous les tabous, est une jeune femme éprise de liberté et de littérature. La vie de sa grand-mère lui semble lointaine, jusqu'au jour où Poussin de Haie décide de parler. Trois vies, trois destins, trois générations qui racontent le long chemin parcouru par les femmes d'hier à aujourd'hui. Comme des chants singuliers qui se conjuguent pour écrire ce " roman-vrai " et poignant, le récit de Sophie Lucet dit, à sa manière, le bouleversement intime de la parole au fil du temps.

Murielle habite Le Becquet près de Cherbourg. Elle est mal dans sa peau et ne parvient pas à gérer ses humeurs. Elle veut un enfant, dont elle ne saurait pas qui est le père, pour venger les femmes de sa famille qui ont été abandonnées enceintes, et les bâtards qui en résultent sur plusieurs générations. Elle raconte ses ancêtres verriers de Seine-Maritime, sa famille cherbourgeoise et du Val de Saire pendant les guerres du vingtième siècle. Elle est heureuse à la naissance de sa fille Léa, mais cela ne dure pas. Elle se rend compte qu’elle est amoureuse du père probable, Jean-Pierre, et voyant que son projet était vain, que c’est un nouvel échec à rajouter dans sa vie, elle décompense des troubles psychiques en veilleuse depuis l’enfance. Mal éduquée, mal soignée, de tempérament mi-colérique, mi-nerveux, mal guidée par une mère elle-même fragile, elle souffre et fait souffrir son entourage. Sylvain arrive dans sa vie un beau matin d’été et l’espoir renaît, mais c’est sans compter sur les mauvaises surprises de l’existence. Pourtant il faut persévérer dans la vie et se persuader que des choses qui paraissaient impossibles peuvent aboutir si elles sont tentées. Murielle et Sylvain, Jean-Pierre et Sylvie, arriveront-ils à concilier des haines tenaces, des jalousies absurdes, avec une vie sereine. La résilience est au bout du chemin de Murielle.

Morgane, agréablement secondée par des dauphins, travaille comme biologiste dans un centre de recherche océanographique. Elle pense pouvoir enfin savourer une vie calme avec sa fille et le père de celle-ci qu’elles viennent de retrouver après une longue séparation. Hélas, les choses se passent rarement comme on l’espère. Entre drames, mauvaises nouvelles et découvertes étonnantes, Morgane doit apprendre à maîtriser son don tout en constatant qu'il peut lui être totalement inutile voire encombrant. L'enjeu et le résultat de ce combat ne sont peut-être pas ceux qu'elle imaginait.

Viscéralement attachée à sa Normandie natale, l'auteur, pour son quatrième livre, nous entraîne encore une fois au cœur d'un petit village du Cotentin pour y découvrir la bouleversante histoire d'une famille de journaliers sur laquelle le malheur, la misère et la honte se sont abattus. C'est avec une foule de détails que l'on apprend la mort prématurée d'un enfant. Et, sujet tabou, le viol de leur fille. La naissance de Jules, enfant bâtard et toutes ses péripéties. Un livre plein d'émotion et bouleversant.

« Je m'appelle Maxime et j'ai huit ans. Je vis avec maman dans un village en Normandie. On est en 1949, c'est-à-dire pas longtemps après la guerre. Comme je n'ai pas de père, certains racontent que je suis un poussin de haie, mais maman dit que ce n'est pas vrai. Elle m'a expliqué que mon papa est parti à la guerre avant ma naissance et c'est pour ça qu'il n'est pas là. »

Cyril découvre dans un chantier une valise abandonnée depuis près de 5 ans. Un peu perdu dans sa vie, il décide de partir à moto jusqu’en Normandie pour livrer lui-même cet objet à Gabrielle, sa propriétaire. Celle-ci n’est pas la vieille dame à laquelle il s’attendait, mais une jeune correctrice de romans à qui sa grand-mère, dont elle ne soupçonnait pas l’existence, a laissé un témoignage poignant de sa vie : des objets de modiste et un Journal d’espérance. S’annonce alors un dialogue émouvant entre cette grand-mère si tendre qui conte sa vie depuis son enfance dans le Cotentin, et la jeune femme qui va, pour essayer de la comprendre et de la rejoindre, parcourir la ôroute de ses rêvesöà

Après des aventures mouvementées à Granville, Vienne et Istanbul, Marie a la merveilleuse opportunité de prendre l’Orient Express pour une traversée de l’Europe en direction de Venise. Le voyage qui devait être un moment de détente se transforme en une enquête tumultueuse sur un mystérieux vol de bijouxà Qui doit-elle craindre le plus, loin de Didier, son mentor : Iskender, le ténébreux agent secret ou Karim, oeil noir de Daesh qui a juré sa perte ? Un roman de suspense et d’aventures qu’en aucun cas vous n’aurez envie de lâcher avant d’en connaître le dénouement !

Voici vingt-cinq nouvelles, vingt-cinq univers, qui troublent, qui réjouissent, qui secouent. Quand Raymond Jacq était étudiant à Sciences Po, il préférait passer son temps dans les cinémas du Quartier-Latin, voir trois ou quatre films par jour. Pendant la guerre d'Algérie, il portait dans sa poche-revolver un appareil photo. Son intérêt pour la population algérienne et une longue étude donnent un livre "Le soleil es tnoir et brûle comme la nuit". Professeur d'histoire, il démissionne de l'Education Nationale pour se lancer dans l'écriture et les spectacles. Quand la Roumanie s'ouvre, en 1990, il accourt, à la recherche de témoignages, il s'immerge dans la population et se trouve au coeur des événements, au point d'être battu par l'armée : expérience que l'on retrouve dans "Un printemps à Bucarest". Il a aussi écrit une pièce de théâtre et deux romans policiers fantaisie. Il est également l'auteur d'un livre de poèmes "Lorsque le voyageur". L'une des Nouvelles a été primée au Salon du Livre de Riantec en novembre 2012. Une autre a été finaliste au Prix "Marseille 2013" et une troisième finaliste, en octobre 2013, au Prix Hervé Bazin, parrainé par l'Académie Goncourt.

Les paysans de Quinéville ont vu plusieurs mauvais présages avant la visite à Cherbourg de Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Le lecteur va de surprise en surprise en découvrant comment les façons de vivre à cette époque pouvaient changer les destinées, car interviennent le curé, Victoire, le forgeron, le taureau communal et les autres...

Rares sont ceux qui ne connaissent pas, dans leur entourage, une de ces familles dont on sait qu'elles souffrent en silence, dans la résignation, à l'écart de tout. Celle de ce roman, c'est la famille Samson, qui subit le caractère tempétueux de Raoul, père alcoolique et mari infâme, aux réactions destructrices, qui abat ses coups sur tous les siens. Le seul à véritablement s'opposer à lui : Xavier, l'aîné. Mais celui-ci n'en demeure pas moins un enfant qui tente de supporter les siens tout en se ménageant quelques moments d'amitié avec Nathalie... Mais surtout un enfant au bord de l'implosion, dont la confrontation avec Raoul s'annonce d'ores et déjà funeste. L'abominable : voilà le thème majeur de ce récit social qui interroge, corrélativement, les limites du supportable. Qui dit le moment où le découragement vous atteint. Qui évoque l'instant du point de rupture, cette ligne de fracture en vous qui ouvre sous vos pieds les abîmes du désespoir. Des états d'âme que porte Xavier, jeune héros malheureusement ordinaire d'un texte qui pose encore la question de la responsabilité collective face à de tels cas de maltraitance.

Mars 1945. Après onze mois d'exode, Liliane 14 ans, accompagnée de ses parents Alphonsine et Auguste, et de ses sept frères et soeurs, revient habiter à Agneaux.Dans un contexte difficile d'après-guerre, Alphonsine fixe très vite les priorités pour que la famille retrouve sa vie d'avant: chercher du travail pour Auguste, reprendre l'école pour les enfants, organiser le quotidien et revoir sa belle-soeur dont elle est sans nouvelle depuis leur fuite de Saint-Lô, le 6 juin 1944.Le mois suivant, Émile, l'oncle de Liliane, déporté en Allemagne depuis presque quatre ans, est libéré du camp de prisonniers d'Hammelburg par les Alliés, et retrouve ses proches dans des circonstances aussi émouvantes qu'inattendues.Dans la continuité du succès de "Vous n'irez pas à l'école aujourd'hui", l'auteur s'est attaché à faire revivre les personnages non seulement en respectant les récits authentiques de Liliane et de sa soeur Odette, mais aussi en s'appuyant sur les documents historiques archivés et officiels pour reconstituer le parcours complet et détaillé d'Émile. Cinq années de sa vie dans lesquelles se mêlent au fil des pages sourire et émotion à travers des révélations aussi incroyables que terrifiantes.Tel est le récit poignant que l'auteur nous délivre dans son deuxième roman.

« Elle marcha encore quelque temps avant de s'arrêter. Un triste paysage s'offrait à elle. Du haut de son promontoire, elle pouvait contempler les Terres Désolées. De l'autre côté se trouvait la Forêt Maudite, frontière du pays. Nul n'osait plus la franchir car aucun homme n'en était revenu. On disait que les âmes piégées restaient à jamais prisonnières de ces bois et attiraient à elles quiconque se risquait dans leur domaine. » Deux femmes, une mère et sa fille, deux destins entremêlés. Elles devront faire face à l'hostilité des hommes et lutter dans un monde fait de beauté et de noirceur, un monde étrange aux lois mystérieuses...

L'auteur raconte ici l'histoire des 10 premières années de sa vie de petite fille née dans une famille ouvrière en 1934. Son père, palefrenier des Haras Nationaux, partait chaque année pendant 4 mois avec sa femme et enfants à travers la Norméandie pur y faie perpétuer la race chevaline. Christiane Delpierre parle de tous ces déménagements, des nombreuses écoles qu'elle a fréquentées et où elle était toujours la mal venue, de ces merveilleuses vacances chez ses grands-parents du hameau, des gnes du village de Saint-Lô, sa ville natale. Elle raconte l'Occupation allemande aussi, les restrictions et les bombardements...

En quarante-cinq ans la France a été totalement transformée. Le pays s'est urbanisé, la société rurale s'est effondrée, les paysans sont devenus des entrepreneurs, les écolos sont apparus dans le paysage, l'église a perdu ses fidèles, les maisons du village sont devenues des résidences secondaires. L'auteur de ce livre, né dans la presqu'île du Cotentin, bout du monde, bout de France, évoque les sensations de l'enfance rurale, la société ancienne en train de basculer dans la modernité. Il ne s'agit pas de mémoires mais plutôt d'une promenade par thèmes (la vie, la mort, la ferme, le labeur, l'école, le sexe, la nature, les animaux, les vieux, les pauvres, la religion, les rêves, etc.) à travers la vie d'une famille, dans ce que fut le monde des années 50-60. Jacques Rouil évoque l'éveil à la conscience d'un petit saute-ruisseau, son univers mental, la proximité de la nature, si difficile à explique aujourd'hui à nos enfants urbanisés, la prégnance de la ferme, la psychologie de grands-mères nées au début du XXe siècle, l'extraordinaire impact de la télévision, du téléphone et des objets de la société moderne. L'auteur analyse, explique, mais son texte est truffé d'histoires et de portraits de ces petites gens qui faisaient la vie rurale. Le Cotentin, bien sûr est présent à chaque page. L'auteur en décrit l'ambiance, le vent, la pluie, les haies, les petits chemins tortueux, le bord de mer

En 2001, la belle demeure normande d'Héloïse devient maison d'accueil pour enfants en difficulté. A tout prix, Héloïse veut sauver les petits Raphaël et Justine, porteurs d'un douloureux secret... A la suite d'un drame familial, Héloïse Le Meur devient assistante maternelle pour la Protection de l'enfance. Sa propriété s'y prête : vaste, au cœur de la verdure normande et peuplée d'animaux. Arrivent Justine et Raphaël, cinq et quatre ans, à la fois violents et fragiles. Victimes de mauvais traitements, leur passé est déjà lourd. Après deux ans de tendresse et d'amour prodigués par Héloïse et les siens, Justine et Raphaël doivent retourner chez leur mère. Pour Héloïse, c'est un déchirement ; pour les enfants, le chaos total... Dans Marie sans terre, Yves Jacob avait déjà abordé avec beaucoup de sensibilité et de force le thème de l'enfance malheureuse. Il renouvelle son magnifique coup d'essai dans ce roman pudique et profond.

Avec Une rencontre, Eric Jardin signe son premier roman. Un journaliste quelque peu fouineur va ici faire connaissance avec un écrivain public aux activités professionnelles pour le moins étranges et inattendues. Le journaliste-narrateur nous faire revivre les aventures schizophrènes et quasi fantastiques de cet « expert en écriture » à la clientèle capricieuse ; clientèle animée d'intentions, parfois de pulsions inquiétantes et morbides. Un détour dans les tréfonds et les abîmes d'esprits malades et tourmentés.