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Le 9ème ouvrage « LE SECRET EMPOISONNE » Roman paru en juin 2012 Nous sommes dans les années 1930 à Paris... Dans la maison de Clichy, Jean-Michel s'interroge sur ce qu'il a découvert cette nuit-là entre les mains de sa fille Michèle... S'est-il trompé à ce point en épousant Liliane, sa secrétaire de 24 ans sa cadette. Elle, sans aucun bagage, lui, professeur en médecine...

Gégé, Clément et Francis avaient 16 ans en 1962. Ils vivaient dans un petit village rural du Cotentin. C'était le temps des copains, du nouveau franc, des boums, des Mobs bricolées, des cheveux longs, des blousons noirs, des pantalons "pat'd'éph" et des premiers émois amoureux. Séparés par les exigences de la vie, cinquante ans plus tard ils se retrouvent. Moment privilégié pour les trois comparses de revisiter l'enfance, les années d'écolier et les frénésies d'une adolescence aux prises avec un monde en effervescence. Une époque où la machine à laver le linge, la botteleuse, le transistor, la télévision, le moulin à café et... la clôture électrique chamboulent les usages. Teinté de patois normand, le récit romancé, narré à la première personne du singulier, est une truculente évocation d'un temps révolu, générateur de destins improbables sinon prémonitoires.

Tous les vélos n'ont pas la chance de faire le Tour de France. Celui-là moins encore que les autres...

L'homme n'est pas un ours solitaire. Il est fourmi, abeille, loup parfois... C'est un animal social, une bête humaine très entourée. Regardez autour de vous. Elles sont là, Christine, Ingrid, Emma, Laura, Thérèse, Sylvie... ce sont nos voisines. Ils sont là tout près de vous, Xavier, Fred, Romain, Simon, Adrien, Victor... ce sont vos soisins. Toutes et tous ont un point commun : ils sont là pour vous surprendre, alors lâchez prise et laissez vous faire... Un recueil de onze histoires courtes ou nouvelles. Une balade au travers des destins de petits normands fiers de leur région. Thème : la surprise, la chute décapante...

Tourlaville, en Normandie, au XVIIe siècle. Frère et sœur inséparables, Julien et Marguerite de Ravalet sont d'une exceptionnelle beauté. En grandissant, leurs tendres jeux laissent place à un singulier désir. En dépit des mises en garde, de l'interdit, de la religion et de leur rang, ils cèdent à leur passion dévastatrice. Marguerite est alors mariée de force à treize ans, avec un homme bien plus âgé qu'elle, et vit un véritable calvaire. Tels deux aimants attirés l'un vers l'autre, les adolescents se retrouveront pour fuir ensemble à travers la campagne, entraînés malgré eux dans une spirale diabolique, condamnés pour la postérité...

La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

Rien ne va plus à la Dolente ! Marié à la superbe Justine, entouré de deux charmants bambins, Gauthier Malindre se sent mal. Le bonheur de ces derniers mois est en train de disparaître et l'angoisse s'empare de lui en voyant Justine changer et redevenir aussi étrange qu'avant leur mariage. Jusqu'au jour où la belle quitte la ferme sans un mot et en emmenant les enfants ! Décidée à percer le mystère de sa belle-soeur et à sauver Gauthier de sa déprime, Annette se reconvertit en apprenti détective et mène l'enquête. Et ce qu'elle va découvrir en fouillant un peu partout est au-delà de ce qu'elle aurait imaginé. Pire ! Ses trouvailles répondront enfin à la question qui la hante depuis des mois : qui est vraiment Justine Loutin ? Une savoureuse histoire de vengeance paysanne comme sait si bien les raconter Agnès Guerneliane, riche en émotions avec des descriptions et des dialogues très ciselés....

Dans leur jeunesse, les belles jumelles orphelines de la ferme des Roselleries, dans le bocage normand, ont été élues reines de la fête de la Pomme et ont joui longtemps de leur renommée. Mais vingt-cinq années ont passé et, aujourd'hui, la solitude leur pèse. Aussi, quand le journal local fait un appel à candidatures pour l'élection de la reine de la fête du Porc et de la Crème, Jacquotte n'hésite pas : le titre doit revenir à sa soeur Charlotte...

Mai 68, c'était il y a 45 ans et au travers ces événements, l'auteur retrace cette flambée révolutionnaire à la maison de retraite de Magneville. Les résidents regardent avec un air inquiet cette jeunesse en revendication de tout, liberté d'expression, liberté sexuelle, égalité homme femme. Loyaux envers le général De Gaulle, les pensionnaires vocifèrent contre ces manifestants, mais a bien y regarder, les interdictions de la maison de retraite les poussent eux aussi à des revendications. Daniel Lesage s'amuse de ces personnages où l'ennui se résume à une seule occupation : regarder les avis de décès car au bout il y aura une sortie. Le livre est jalonné de bons mots et relate les événements de ce mois de mai « chaud et ensoleillé » se souvient l'auteur. Après Le Petit Beda qui donna le ton à la saga rurale que Daniel Lesage se plaît à décrire, le livre Les vieux de la veille est une croustillante évocation du croisement de générations à l'aube d'une révolution sociale et culturelle.

Après son premier livre autobiographique : Mon Enfance, un poids lourd de souvenirs, Marie-Laure vous raconte, dans ce livre, la suite de sa vie à Sourdeval à commencer par son mariage en 1984 avec Pascal, non-voyant et musicien. Toujours beaucoup de naturel et d'humour pour raconter une vie de famille joyeuse mais malmenée par des périodes difficiles. Comme dans son premier ouvrage, l'écriture reste simple et l'humour en est toujours le moteur. Ce livre retrace sa vie de femme, de mère et déjà depuis quelques temps, de mamie où elle mêle une part d'imaginaire. Depuis peu, elle découvre dans l'écriture une vraie passion.

"La Mâove" - la mouette en patois - est le nom d'un des batiments de l'armateur Claude de Roqueville. La famille de Roqueville va être divisé par la Révolution tout autant que la famille d'Emma (surnommée la Mâove) de condition modeste. L'histoire commence en 1786 à Cherbourg et se termine en 1804. Un beau roman sur la Normandie, sur les rapports entre les familles de condition différente dans une société provinçiale très convenue mais surtout une grande aventure avec les Chouans de Frotté dans cette période troublée que fut celle de la Révolution. " Ce sont des pages très imagées et vivantes d'un des plus tumultueux moments de notre histoire. Captivant, solide et bien construit." (Figaro Magazine)

Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant. Quand Malone, du haut ses trois ans et demi, affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire le croit. Il est le seul... Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l'aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s'effacent. Ils ne tiennent plus qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l'engrenage se déclenche. Que les masques tombent. Qui est Malone ?

Marie la Normande ! Encore une vie en partie oubliée de l'histoire dont le roman permet de remplir les creux. On sait qu'elle est partie de Dieppe le 9 juin 1672 alors qu'elle avait seize ans vers la nouvelle France, qu'elle s'y est mariée en octobre de la même année et qu'elle y est décédée "entre 1681 et 1695" après avoir eu deux enfants. Destin accepté d'une des 800 "Filles du Roy", éduquées et dotées par Louis XIV pour peupler ce pays de lacs et de forêts qui est aujourd'hui la "Belle Provence" du Québec...

S'attachant à retrouver la mémoire des gens simples d'autrefois, Yves Jacob s'inspire de la vie authentique d'une petite paysanne normande du début du XXe siècle dont le destin s'annonçait misérable entre tous.Marie a existé. Enfant, elle vagabonde en haillons sur les plages du Bessin au côté d'une maman épuisée par la pauvreté et l'alcool, vivant de moules et d'escargots vendus au bord des routes. Orpheline, elle travaille de ferme en ferme. Mais l'amour libère de toutes les servitudes. À la veille de la déclaration de guerre, Marie rencontre Julien, qui lui fait un enfant avant de disparaître de sa vie, mais pas de son coeur. Marie est un merveilleux portrait de femme, un exemple de tout ce que la vie offre de généreux, de chaleureux et de tendre. Au comble de l'infortune, elle croit en sa chance et espère ?

Marie-Laure fait partie d’une famille de six enfants, vivant dans une petite commune au sol granitique de la Manche : Gathemo. Sa jeunesse douloureuse sur fond d'alcool est confrontée très vite aux angoisses et à la peur. Elle rend énormément de services, apprend à travailler très jeune, ce qui lui laisse peu de temps pour jouer. Dans une écriture simple où l'humour sert à adoucir son lot d'épreuves, elle rend hommage à ses parents décédés, une thérapie en sorte et une envie d'écrire son histoire atypique et marquante. Beaucoup d'émotion mêlée d'humour.

Des nouvelles comme on craignait qu'il n'en écrive plus ! Des nouvelles avec une histoire, une intrigue et une chute ! On songe aux plus grands noms du gnere, tant la qualité de la langue et du récit sont évidents. Si le cadre est le plus souvent normand, et même bas-normand, les personnages sont universels dans leurs passions, leurs travers, voire leur folie. Tous, à quelque siècle que l'auteur les situe, sont aux lisières de la norme, tout près de basculer dans la marge. Mais n'est-ce pas le lot de la condition humaine ?

1818 : dans un petit village du Sud Manche, Petit-Pierre a fait des marais son terrain de jeux favori. Chaque soir après l’école et malgré les interdits de sa mère Justine, il disparaît pour battre la campagne et ne revient qu’à la tombée de la nuitàMais ses escapades vont rapidement le plonger dans un mystère bien trop compliqué pour un jeune galoupiot ! Qui donc se cache dans le manoir de Monsieur le Comte ? Quel est le secret du terrifiant géant des marais ? Pourquoi Louise, la jolie dentellière, est-elle si triste ? Le fils de la guérisseuse ne sait plus comment résoudre toutes ces énigmes qui s’entremêlent. Au cœur des fêtes, des traditions et des travaux saisonniers, Justine et les siens nous entraînent, le temps d’un hiver, dans une aventure peuplée de surprises et d’émotions.