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Il capture littéralement le lecteur en le plongeant dans une série de 25 histoires vraies, époustouflantes, qui défient l'entendement. Toutes concernent la Normandie. Dans cette région, savez-vous qu'une "fille électrique" mobilisa les éminents savants de notre pays, qu'un discret représentant de commerce sauva le débarquement américain, qu'un préfet assassiné signa l'une des plus mystérieuses affaires criminelles de France ? Ecrites avec un suspense haletant, ces histoires sont pour la plupart inconnues du grand public, car l'auteur est allé dépoussiérer les archives, percer des secrets... Pour la première fois, il plonge au coeur de cette immense supercherie qui toucha toute la ville de Caen. Il raconte aussi l'histoire de ce fabuleux trésor trouvé dans un banal pré à vaches, le destin étrange de miraculés, de bateaux-fantômes, de l'enfant caché de Sissi impératrice ou de ce jardinier de l'Eure qui bâtit un surprenant bijou à l'autre bout du monde... Prêts à dévorer tous ces récits ?

Une quête à rebondissements pour Onésime, un enfant né sans mère qui va n'avoir de cesse de la trouver malgré les silences et l'hostilité du pays de Saire où il est né. Doté d'une étonnante résilience, il parviendra à s'extraire du fond de son verre de blanc où le désespoir l'avait fait tomber pour s'installer contre tous et malgré lui dans une vie enfin retrouvée...

Cherbourg, 1967, par une nuit de tempête... Ainsi commence la vie de Jean Goubert, alias Jean le Cotentin. Sur la joue, une tâche de vin, dans le corps une force extraordinaire, dans le coeur trop de passions. Haine, amour, orgueil, courage, entêtement, vengeance, bref trop de sentiments pour un si petit contenant. C'est la vie de ce juene normand que ce roman raconte. Son enfance derrière les murets de pierres sèches, ses escapades dans les bois, ses visites dans les grottes de la montagne du roule... Mais aussi et surtout ses rencontres : Maria paysanne de l'osier et sorcière à mi-temps, Emile et son secret, ce monstre de Vincent et ... Lise. Lise l'amour de sa vie. Elle avait tant besoin de lui. On ne touche pas à l'amour, malheur à celui qui l'oublie...

Avec un cambrioleur spécialisé dans le religieux, un enfant de chœur qui fait des miracles, une bonne qui affame son curé, un maire anticlérical dans l'âme, des paroissiens illuminés, une Sainte Vierge qui disparaît ou un curé qui chante faux, ces dix nouvelles illustrées par des dessins aussi drôles qu'étonnants font vivre et revivre une époque pas toujours révolue où le maire et le curé se disputaient perpétuellement pour le plus grand plaisir des habitants.

... tel qu'on ne le verra plus, sur cette carte postale rongée par le feu, emportée par le vent, le 6 juin 1944, récupérée sur le bord d'une route d'exode. C'est à peu près tout ce qui reste de l'enfance d'une jeune saint-loise, Marie-Thérèse Barbier-Le Corre, adolescente à l'époque des événements, tout ce qui reste... souvenirs mis à part. Et ce qui frappe dans le "cahier d'écolière" de l'auteur, cahier commence et interrompu, brûlé sous l'occupation, mais repris finalement et mené à son terme de longues années plus tard, c'est sa fraîcheur et sa spontanéité - son authenticité - d'où est absente toute vélléité de réécriture...

Mathilde a 7 ans, et une vivacité d'esprit peu commune. Elle raconte en classe de belles légendes incas qu'elle tient de son père, un orphelin élevé par un couple de chiffonniers d'Arequipa (Pérou). Nadège Leblond, sa mère est granvillaise - ses parents lui reprochent d'avoir épousé le "basané". Déstabilisé, le Péruvien cherche un équilibre, une identité qu'il croit trouver dans de vieux livres sur les Quechua... et là sans le savoir, il ouvre la boîte de Pandorre. Expédition-Pérou d'Arvel (juin 2006) D'abord une rencontre à 4000 m d'altitude avec des Indiens de l'Altiplano, ces paysans de l'extrême accrochés à leurs montagnes qui égratignent le ciel - Quelques mots échangés en espagnol... et puis l'inspiration ! Arrêté là, parmi les lamas, les vigognes et les alpagas, l'auteur sait qu'il tient l'ébauche de son futur roman. Ses carnets de voyage, rédigés jour après jour, lui en fourniront la substance.

Dans ce second ouvrage, Philippe d'Aprigny fait revivre avec une infinie tendresse, deux personnages qui ont marqué sa jeunesse : Berthe, sa grand-mère, la dame en noir et Bernard, son père, le hobereau. Il brosse avec son coeur d'enfant, d'adolescent puis de jeune adulte, des scènes de la vie quotidienne faites de ces petits riens, qui tissent les riches existences silencieuses. Ces deux personnages majeurs et ceux qui les ont côtoyés illustrent de façon singulière ce mode de vie propre à l'après-guerre. Vous partagerez à la fois avec émotion et humour, leurs joies, leurs peines, leurs souffrnaces, leurs drames et leurs doutes et redécouvrirez des témoignages vivants, évocateurs de la vie de nos campagnes dans les années 1950-1960.

« Ce deuxième tome renouvelle la réussite du premier: un récit nourri d'une érudition époustouflante et servi par une plume d'une merveilleuse allégresse... Quant à la vivacité du style, à la profonde humanité qui émane de ces pages, à la tendre acuité du regard posé sur les êtres et les choses, on peut assurer que le lecteur y trouvera bonheur et enrichissement personnel. » Ainsi s'exprime Gilles Perrault en conclusion de sa préface. L'enfant de chœur ne présidait à rien, mais il était indispensable à tout. Et le diable de gamin savait tirer bon parti des privilèges que lui offrait sa situation. N'avait-il pas, d'une certaine façon, ses entrées dans la vie de tous ? Ce livre, d'une grande objectivité, relate magnifiquement la vie d'une époque révolue où réjouissances populaires et fêtes religieuses se paraient de simplicité rustique et d'originalité souvent émouvante. Par le texte et par l'image d'époque, l'auteur nous convie à un voyage à travers les coutumes de nos cinq départements normands, des grèves du Mont-Saint-Michel au plateau du Pays de Caux ou aux pâturages du Pays de Bray, de Cherbourg à Rouen, de Caen au Havre ou d'Alençon à Evreux. Souci du détail, fidélité, vérité, pittoresque, espièglerie, tendresse, humour, gravité donnent à cet ouvrage d'une extrême richesse un caractère d'universalité. Autant que le précédent, ce deuxième tome appelle à la réflexion sur la condition de l'homme, sur le sens de la vie. Il nous invite à la redécouverte des indispensables solidarités.

Depuis des générations les Métayer habitent la Butte, une petite ferme de la Normandie. En ce début des années soixante, le monde rural est en plein bouleversement. Tandis que certains paysans continuent de passer l’araire au rythme des sabots des percherons, d’autres arrachent les haies pour faciliter le passage des engins motorisés. Chez les Fournier, une famille d’agriculteurs qui possède tous les herbages et les champs des environs, on se modernise, on s’équipe. Mais chez les Métayer on n’a plus fait d’investissements depuis le premier tracteur avec relevage hydraulique du village acheté en 1958. Pourquoi ont-ils subitement refusé d’évoluer ? Ce mystère pèse sur Patrick, le fils unique des Métayer, qui souffre de la froideur et de l’isolement de ses parents. Quelle est l’origine de l’ancienne et obscure querelle qui les oppose aux Fournier, dont le cadet, César, est pourtant son meilleur ami ? À travers le regard bouleversant d’un enfant confronté à l’incompréhension de ses parents agriculteurs, une plongée extraordinairement authentique dans le quotidien des paysans à un moment clé de leur histoire.

L’épicerie d’enfance est son inépuisable réserve de souvenirs ; ôde la cave au grenierö, nous découvrons avec lui mille merveilles, ôune secrète symphonie d’odeursö, d’instants et de lieux poétiques û mais aussi des réflexions de l’homme, de l’adulte plus grave, sur ôla vie urbaineö, ôla guerreö ou ôla bourgeoisieö. D’abord paru en 1938, le texte est maintenant accompagné d’étranges machines anciennes, sorties pour l’occasion du grenier du peintre Daniel Nadaud, et postfacé par Gil Jouanard, grand lecteur de Follain.

Que s'est-il passé autrefois à la ferme des Maltavernes ? En s'installant sur cette ancienne et belle propriété un peu à l'écart, Angélique Romagne pense avoir trouvé la tranquillité à laquelle elle aspire pour mener à bien son oeuvre de peintre. Mais à peine a-t-elle défait ses malles et planté son chevalet que des phénomènes aussi étranges qu'inquiétants troublent son séjour. Des portes s'ouvrent, se ferment, des bruits inexpliqués la font sursauter, et la plainte d'un loup blessé l'appelle dans le grenier de la grange. Que dire enfin de la rencontre, à deux pas de la maison, de cette vieille qui marmonne des incantations incompréhensibles et réveille les serpents qui dorment dans les pierres ? Bien décidée à ne pas se laisser impressionner, Angélique refuse de croire ses voisins, leur histoire de maison hantée et de malédiction. Tout en haussant les épaules d'un air entendu, elle se remet à ses pinceaux et à ses toiles. Mais voilà que tout se complique et que se manifestent des ombres maléfiques. Sera-t-elle de force à lutter ? Et parviendra-t-elle à garder la tête froide pour exorciser les vieux démons du passé qui gardent jalousement le lieu ? Ou bien, comme tout semble l'y contraindre, devra-t-elle, sans avoir eu le temps d'en percer le secret, quitter les Maltavernes ? Le suspense ne fait que commencer.

Les gens d’ici colportent, au gré du vent, de l’eau, de la brume et de tous ces éléments qui façonnent le pays du marais, de bien belles histoiresà Jean-Claude BOSCHER, dans son "Oseraie" de Raids, n’a pas eu besoin d’aller très loin pour en saisir l’une des plus attachantes , dont le titre " l’Incroyable destin des Letenneur", est on ne peut plus évocateur. Cette première chronique familiale et paysanne dans le marais d’autrefois û d’avant la Révolution de 1789 jusqu’au Premier Empire û permet à l’auteur, au-delà de l’histoire mouvementée de trois générations d’une même famille, de donner vie à tout leur environnement quotidien avec comme fil conducteur la petite musique d’un Louis d’or qui passe de main en main. Heureux présage ?

En 1843, Désiré le Bitois est un jeune pêcheur, il est témoin et impliqué dans une affaire de contrebande de tabac entre le Cotentin et l'île de Jersey. L'organisateur du trafic est Victorien Machon, un homme riche. Ce dernier embauche Désiré, qui souhaite faire partie du réseau. Désiré rencontre Virginie Machon, la petite-fille de Victorien. Les deux jeunes tombent amoureux.

Au début du XIXe siècle, Justine, une courageuse jeune femme, célibataire et mère de deux petites filles, quitte Cherbourg pour s’installer dans la campagne de Saint Côme du Mont et y exercer ses savoirs de guérisseuse. Nous entrons alors dans la vie quotidienne du petit village du Cotentin avec ses superstitions, ses croyances, mais aussi les maladies, les problèmes d’hygiène, et les sorcières !à Heureusement, la solidarité entre les familles et les joyeuses veillées aident à faire face. Jusqu’au jour où Justine est accusée de pratiquer l’avortement clandestinà

Fin des années cinquante... Il y a pénurie d'enseignants. Il faut remplacer ceux qui partent pour l'Algérie et faire face au baby-boom, issu de la Libération. L'administration recrute à la hâte des suppléants. Dans sa maison du Val, en Suisse Normande, Arlette s'ennuie ferme. Sa forte personnalité a besoin d'évasion... Par jeu autant que par défi, elle pose sa candidature. Elle fait partie de la cohorte des recrues. A bientôt cinquante ans, sans, la moindre expérience du métier, ni des gosses, puisqu'elle n'en a pas eu. Elle bénéficie de la conjoncture. La voilà donc institutrice remplaçante à Bonneville, un village haut perché du bocage normand. Une centaine d'âmes, pas un commerce, une église vétuste et une école à classe unique. Elle a souhaité " être sa maîtresse ", elle est servie ! Tout commence un lundi d'octobre. Le ciel serein de cette rentrée un peu retardée s'encombrera de nuages au fil des jours et des saisons. Car rien n'est simple pour la horsaine, parisienne de surcroît ! Ni le dépaysement ni la pédagogie ni les mœurs paysannes. Encore moins la solitude.

Les trois histoires réunies dans ce livre se déroulent en Normandie et racontent le destin de personnes ordinaires dans les tourments de la 2ème guerre mondiale. Ces histoires sont imaginaires ou inspirées de faits réels. On y découvre des parachutistes américains secourus en juin 1944 par une famille française, des enfants que la guerre a séparés de leur père, prisonnier en Allemagne, et qui espèrent son retour et un vieil homme, très attaché à son perroquet rapporté de la Grande Guerre, contraint, lors du Débarquement, de quitter sa maison et d'abandonner l'oiseau. Ces nouvelles sont présentées en français et en normand.

Cherbourg, un port au bout du monde, à la fin du dix-huitième siècle et de la grande Révolution. À quelques encablures, l'Ile Pelée, qui portait bien son nom jusqu'à ce qu'on y construise une caserne fortifiée pouvant devenir à l'occasion une prison royale, ou républicaine, selon le vent dominant, d'est ou d'ouest, et le sens de l'histoire. De l'Acadie française au Paraguay, en passant par la Louisiane, des champs de bataille de la Virginie à ceux de la Rhénanie, trois destins venus d'Europe ou des Amériques vont se croiser en ce lieu improbable au début du printemps 1797 ; pendant qu'un policier vêtu en muscadin traque les membres d'un complot contre le Directoire et que s'estompe le souvenir d'un mystérieux voyageur, botaniste et musicien, nommé Jean Joseph Renou. Le citoyen Grange, pris dans la tourmente de ce ouestern insolite, pourra-t-il déjouer et dénouer toutes ces intrigues ?

Comment l’arrivée inopinée dans un petit village normand, en 1972, d’un jeune homme à l'accent germanique, en tenue de hippie, dans une ferme délabrée û dénommée, depuis La libération, «La maison de la Frisée» û, ravive de vieux démons de la haine et de la chair enfouis jusqu'alors dans la mémoire collective d'une population rurale à l'honorabilité apparemment sans faille. Rapidement, une sulfureuse aventure se noue entre le squatteur Hans et Francine, une résidente locale. La liaison suscite l'opprobre des habitants de la localité. Elle réveille de troublantes histoires privées et de méprisables comportements générés durant la seconde guerre mondiale, tant en Allemagne û dans un kommando agricole de prisonniers français û, que dans le village de Normandie. Alternant les contextes, sillonnée de méandres relatifs à l’Occupation, la Collaboration, la Résistance, la situation de certains prisonniers de guerre en Allemagne, l'Epuration, l'histoire, engluée dans de licencieux secrets de famille, revisite et confronte ces périodes troubles et difficiles, chargées de rancoeurs mal cicatrisées. Si les boulets ou obus, bombes, ne sifflent plus en Europe occidentale, d’autres entravent, encore de nos jours, la marche de quantités d’individus et de nos sociétés.