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Black String a ajouté de nouvelles dimensions au genre world music. Le quatuor sudcoréen dirigé par le joueur de géomungo (cithare traditionnelle coréenne) Yoon Jeong Heo crée un langage musical unique qui puise dans la musique traditionnelle coréenne, le jazz et l'improvisation libre. Une musique extraordinaire et énigmatique qui jaillit du silence et saisit les sens. Le karma est un concept spirituel asiatique selon lequel toute action a inévitablement des conséquences physiques et spirituelles. C'est le titre parfait pour cet album, car aucun auditeur ne peut être indifférent à ce que joue Black String. Leur musique, qui combine le complexe et l'extrêmement accrocheur, déclenche des réactions aussi bien mentales que physiques. C'est un monde dans lequel les époques et les styles s'entremêlent. A tous points de vue, cet album est un enchainement tout à fait captivant.

La musique de ce disque est de 2 types : classique et folklorique . 10 morceaux instrumentaux ou chantés avec accompagnement d' instruments traditionnels (percussions, instruments à cordes, à vent). Enregistré à Srinagar (Cachemire)

Ce fût son dernier album pour Reprise et il reflétait des changements majeurs dans sa vie personnelle et politique aux tats-Unis. Miriam Makeba a pris la décision de retourner en Afrique suite à une invitation du Président Sékou Touré de Guinée. ? Conakry, ell a rencontré Stokely Carmichael, président de l'organisation de défense des droits civiques et ils se marieront plus tard. "Avec la guerre du Vietnam, les manifestations étudiantes et les émeutes dans les ghettos, tout le monde a peur", a-t-elle déclaré, "Tout le monde a peur qu'il y ait un grand soulèvement noir". Les concerts de la chanteuse ont été largement annulés et Carmichael et elle ont été suivis sans relâche par le FBI. Reflet de l'époque, l'album est imprégné d'un désespoir palpable mais, comme dans toute sa musique, une détermination tranquille transparaît toujours. Cette nouvelle réédition de Keep me in mind est présentée dans ses illustrations originales et comprend des photos rares et de nouvelles notes. Remasterisé à partir des bandes originales.

Souleymane Traoré, alias Néba Solo voit le jour en 1968 dans la région du Kénédegou, au sud du Mali. De famille paysanne sénoufo, le garçon passe sa jeunesse dans le village de Nébadougou. C'est là qu'il s’initie au balafon, par l’entremise de son père, musicien lui-même, et surtout réputé pour ses talents de facteur d'instruments qu’il conçoit pour les artistes locaux. Entre travaux agricoles et musique, le jeune homme franchit rapidement les étapes jusqu’à finalement devenir un nom local en compagnie de son grand frère.

La parole des anciens est sacrée. Kasse Mady Diabaté est issu de la famille de griots la plus réputée du pays mandingue, les Diabaté de Kéla. Sa tante était la griotte légendaire Siramori Diabaté. Son grand père était appelé "Jeli Fama", c'est à dire « le Grand Griot », à cause de la qualité saisissante de sa voix. Lorsque Kassé a eu 7 ans (significatif pour les Malinké), les vieux de la famille, y compris Siramori, ont reconnu qu'il avait hérité de la voix du grand-père, comme s'il était sa réincarnation. Par la suite ils l'ont entrainé et encouragé avant qu'il ne soit lancé par la Biennale de Bamako, où il a gagné tous les prix. Dès les années 60 il est sollicité par toutes les formations d'avant-garde que développe le Mali des Indépendances. De l'orchestre régional Super Mandé de Kangaba à Las Maravillas de Mali, devenu ensuite Badema National du Mali, en passant par l'Orchestre Instrumental du Mali, il participera aux expériences les plus novatrices de cinq décennies, et tous ses enregistrements feront date. Souvenons-nous seulement de Songhaï 2, avec le groupe flamenco Ketama, ou bien de Koulandjan avec Taj Mahal et Toumani Diabaté... La voix de Kassé Mady hante les platines depuis un demi-siècle. On loue sa profonde connaissance des traditions musicales les plus anciennes. Salif Keita l'a présenté comme « le plus grand chanteur du Mali ». Pourtant, hors de son pays, son nom apparaît à peine. C'est un homme modeste... La musique de Kiriké se place dans la lignée de cette nouvelle scène de Bamako. En égrenant des lignes de basse en pizzicati au violoncelle, en privilégiant des formations réduites, comme lorsque ces musiciens jouent entre eux, dans l'intimité d'une cour, Vincent Segal (réalisation, violoncelle) tire subrepticement le son vers une écoute plus moderne, sans pour autant bouleverser l'équilibre classique ; les musiciens peuvent alors déverser tout leur art dans un jeu aisé, libéré, montrer des facettes inédites de leur talent. Le ngoni, à la fois mélodique et percussif, prend une place de premier plan et ses impros ébouriffantes (Douba Diabira) raviront à la fois les amateurs de Bach et ceux du jazz, des gnawas et des transes malgaches. Le balafon et la kora inventent des atmosphères inédites, comme l'accompagnement liquide de Sadjo. Le tout enregistré en live par Philippe Teissier du Cros, dans la belle acoustique naturelle du studio du musicien américain Kent Carter, à Juillaguet.

Nourith (de son vrai nom Nourith Sibony) est une chanteuse israélienne, auteur-compositeur-interprète vivant à Paris, née à Beer-Sheva en Israël le 29 août 1971. Elle chante essentiellement en hébreu ainsi qu'en français, anglais et arabe.

La musique traditionnelle japonaise telle qu'on la connaît en Occident correspond à l'ère la plus paisible de son histoire, celle durant laquelle, du XVIIe au XIXe siècles, l'archipel nippon se coupa du reste du monde. Mais varie du tout au tout suivant qu'elle soit de provenance rurale ou urbaine. Quelques pièces de bravoure, réputées pour leur virtuosité technique, ont également investi ce répertoire.

1965-1975, L’âge d’or du taarab de Mombasa présente des enregistrements du label tanzanien Mzuri Records des années 60 et 70. La collection Zanzibara est consacrée aux musiques populaires swahili de la côte orientale de l’Afrique (Tanzanie, Kenya, Mozambique, Somalie, Comores), dominées par le " taarab " ( de l’arabe " tariba ", émoi, extase), musique d’apaisement, musique festive également : voix, violons, ‘ud, qanun, accordéon, guitare, basse, claviers, sons anciens et modernes s’unissent pour inciter à méditer ou à danser. Les paroles, autrefois souvent improvisées, dorénavant plus écrites, s’inscrivent dans la tradition de la poésie swahili. Des enregistrements d’archives allant des années 1920 aux années 1980 sont complétés par des enregistrements contemporains particulièrement intéressants. Cette collection est dirigée par le grand spécialiste Werner Graebner, dont l’érudition et le sens musical sont d’indéniables gages de qualité. La démarche éditoriale s’apparente à la fameuse et incontournable série Ethiopiques : musiques rares et passionnantes, livrets richement documentés.

Faiz Ali Faiz est né en 1962 à Sharqqpur, entre Lahore (la capitale culturelle du Pakistan) et Faisalabad. Il fait partie de la huitième génération de musiciens qawwals de sa famille et perpétue cette tradition de chant mystique qui véhicule le message pacifique de la poésie soufie.

Julien Chirol, né en 1973 à Paris, est un tromboniste, multi-instrumentiste, compositeur, ingénieur du son et producteur de musique français.

Mounir Bachir ou Munir Bashir (1930 û 1997) était un joueur de oud irakien, considéré comme l'un des plus grands joueurs de tous les temps. Mounir Bachir donne ses premiers concerts en 1953 sur un oud à cinq cordes doubles augmentées d'une grave. Le rajout de la corde basse est l'une de ses inventions au début des années 1950. Mounir Bachir modifie également la façade de l'instrument en pratiquant deux ouvertures ovales au-dessous de la rosace principale. Mounir Bachir part terminer ses études en Hongrie, où il obtient son doctorat de musicologie à l'université de Budapest en 1960. Il se retire au Liban et décide alors de mener un carrière de soliste. Sa carrière internationale est lancée en 1971 lorsque paraissent ses albums chez Ocora et EMI. Il retourne à Bagdad en 1973 et devient l'ambassadeur de la tradition savante et instrumentale arabe du moyen-orient avec un répertoire classique. Son style de prédilection concerne les pièces improvisées (taqsim). Il fonde ensuite Al-Bayariq, un groupe qui assume l'héritage de la musique abbasside. En opposition aux diktats de la chanson égyptienne, il impose le récital d'oud soliste, en fondant l'essentiel de son discours musical sur une interprétation libre et méditative du 'maqâm' classique de l'Irak. En 1989, Mounir Bachir reçoit le prix Unesco-CIM puis il s'exile en 1991, à la suite de la guerre et du blocus dont souffre l'Irak. Il partage sa vie entre Amman, en Jordanie, et Budapest. Il reçoit le Prix de la Communication Culturelle Nord-Sud de 1993. Il meurt à Budapest le 28 septembre 1997 à l'âge de 67 ans, alors qu'il s'apprêtait à se rendre à Mexico pour un concert et qu'il devait se produire au Théâtre de la Ville à Paris en duo avec Julien Weiss, devenu son disciple. Par sa technique exceptionnelle, sa justesse d'intonation, son invention et sa grande sensibilité Mounir Bachir est devenu le maître incontesté du luth arabe contemporain.

Wang Weiping appartient à la génération d'interprètes du luth pipa qui a brillamment succédé aux maîtres historiques : oeuvres traditionnelles et compositions sous la figure emblématique de la princesse Wang Zhaojun. Instrument au répertoire et à la technique les plus développés, depuis longtemps aux mains des professionnels, le luth pipa bénéficie d'une place prépondérante tant au conservatoire qu'au concert, et la nouvelle génération d'après la Révolution culturelle (1966-1976) a brillamment succédé aux maîtres historiques, Li Tingsong (Suzhou 1906-1976), Lin Shicheng (né en 1922 à Shanghai) et même Liu Dehai (né en 1937 dans le Hebei), ne leur cédant en rien, ni en virtuosité ni en musicalité.

Religion et chansons traditionnelles ont beaucoup de choses à se dire! Des chansons de religion populaire autour de grands thèmes comme la Passion ou la Résurrection, jusqu'aux satires des moines et curés, en passant par les airs d'offices détournés ou les filles mises au couvent, la palette est large et colorée... Pour ce nouveau disque, La Loure a choisi d'explorer les rapports diversifiés - entre foi et malice- qui se sont tissés entre religion et traditions populaires. Une facette étonnante des répertoires traditionnels de Normandie.

La Mal Coiffée est un groupe vocal composé de quatre femmes (Myriam Boisserie, Marie Coumes, Laetitia Dutech, et Karine Berny), basé dans l'Aude et dans l'Hérault. Leur répertoire de « chansons languedociennes» est de langue occitane. Le quintet interprète des chants populaires occitans et des poésies en leur apportant une touche personnelle avec l'aide de Laurent Cavalié (Du Bartàs) avec pour seul accompagnement des percussions. Depuis 2007, La Mal Coiffée a sorti quatre albums : Polyphonies occitanes, A l'agacha, Òu! Los òmes! et L'embelinaire. Le groupe s'est produit en France et bien sur en Occitanie dans de nombreux festivals (Planète Musique à Paris, Les Vieilles Charrues, Sziget Festival à Budapest, Les Suds à Arles, Estivada de Rodez, Jeudis de Perpignan, festival Occitania de Toulouse, rencontres de Chants Polyphoniques de Calvi, Babel Med Music à Marseille, Fira del arrel tradicional à Manresa, ...) et sur diverses scènes (Cité de la Musique à Nanterre, Théâtre de Narbonne, Le Nouveau pavillon de Bouguenais, La Carène à Brest, Théâtre de Bayonne...). Elles ont également fait une tournée en Mongolie en août 2008 avec l'association des "Champs de l'homme". En 2014, elles sortent leur 4e album L'embelinaire, composé de 12 poèmes de Jean-Marie Petit et Léon Cordes mis en musique par Laurent Cavalié. Le groupe est édité par le label musical Sirventés.

Magène est une association fondée en 1989, ayant entrepris de créer un nouveau répertoire de chansons en normand, ceci dans le but de sauvegarder et de faire vivre la langue. Les musiques originales des chansons ont été composées par Daniel Bourdelès et Véronique Pézeril. Les auteurs mis en musique sont d'hier et d'aujourd'hui. Parmi les auteurs anciens, citons Georges Métivier, Augustus Asplet Le Gros, Charles Lemaître, Pierre Guéroult, Fernand Lechanteur, Louis Beuve, Joseph Mague. Parmi les auteurs contemporains, citons Marcel Dalarun, Alphonse Allain, Côtis-Capel et Frank Le Maistre. Ce disque est le reflet du spectacle actuel de "Magène": des grands auteurs, des beaux textes, des chansons qu'on ne peut plus oublier tant le normand y est magnifié par les poètes. C'est aussi un répertoire qu'in nous faut protéger et promouvoir.

Manitas de Plata (littéralement « petites mains d'argent », correspondant à l'expression en français « doigts de fée »), de son vrai nom Ricardo Baliardo, né le 7 août 1921 à Sète dans une caravane et mort le 5 novembre 2014 à Montpellier, est un célèbre guitariste gitan.

Cheb i Sabbah (7 Août, 1947 à 6 Novembre 2013) était un DJ et compositeur / producteur connu pour combiner asiatique, arabe, et les sons de l'Afrique dans ses compositions. Le musicien algérien Cheb i Sabbah, adepte du métissage sonore, a décidé pour son cinquième album intitulé « La Kahena - Les voix du Maghreb » de revenir à ses racines nord africaines. Il s’est entouré pour ce faire, des meilleures chanteuses et groupes actuels du Maghreb : Cheba Zahouania (diva algérienne du raï), Michal Cohen (du groupe Ouled Ben Aguida), B’Net Marrakech et Haddarates (groupe marocain de cinq femmes)à L’album doit son nom « La Kahena » à celui d’une chef nord africaine du VIIème siècle (berbère et juive), qui a rassemblé les ethnies berbères pour lutter contre l’invasion de la Kabylie par les arabes, et qui est parvenue à ses fins. Sur cet album Cheb i Sabbah a su parfaitement utiliser des éléments arabes, berbères et juifs, mixant l’ensemble pour nous offrir 8 titres fascinants, ne ressemblant à nuls autres. Pour le chanteur Khaled : « Sabbah parvient à réunir le vieux folklore musical algérien avec les beats modernes ». « La Kahena - Les voix du Maghreb » est un album très dépaysant qui, si vous fermez les yeux, vous emmènera directement en Afrique du nord. Un vrai petit plaisir offert par Fip !