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Le flamenco est un genre musical et une danse datant du XVIIIe siècle qui se danse seul, créé par le peuple andalou, sur la base d'un folklore populaire issu des diverses cultures qui s'épanouirent au long des siècles en Andalousie. À l'origine, le flamenco consistait en un simple chant a cappella (cantes a palo seco) dont le premier genre fut la toná, établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix. Les claquements des mains pour accompagner ce chant s'appellent palmas, la danse, el baile (bailaor pour le danseur). La percussion se fait souvent avec le cajon, rapporté du Pérou par Paco de Lucía, avec les pieds (zapateado, une sorte de claquette inspirée de la danse de groupe de type traditionnel dite « chacarera » toujours pratiquée dans certains pays d'Amérique latine) et les castagnettes d'origine arabe (égyptienne) suivies du mouvement des poignets, une fusion stylistique entre la chacarera, le mouvement artistique du toreo de salon, et de danse du ventre. La guitare classique en français est la guitara flamenca. La musique peut être nommée el toque. Le flamenco a été inscrit par l'UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l'humanité le 16 novembre 2010.

Amadou et Mariam, de leurs noms complets Amadou Bagayoko et Mariam Doumbia, sont un couple de musiciens et chanteurs maliens, qui présentent la particularité d'être tous deux aveugles. Ils se font connaître au début des années 2000 où ils acquièrent une notoriété et une sympathie auprès du public français (aidés en cela par les chaînes de télévision publique françaises, qui pendant plusieurs mois passent très régulièrement la chanson La Fête au village, aux heures de grande écoute), couronnées en 2005 par une Victoire de la musique catégorie World, pour l'album Dimanche à Bamako, réalisé avec le concours de Manu Chao, qui se dit fan du duo. Ils gagnent à nouveau une victoire de la musique en 2013 pour l'album Folila.

Une partie d'une série relativement importante d'albums basés autour de thèmes dans la photographie de Pierre Verger , Cuba: de La Havane à Santiago est une belle compilation de sons des catalogues Playasound (et vraiment le coucher du soleil). Il n'y a que trois groupes entendus ici, mais ils sont plutôt polyvalents - avec des morceaux de salsa, de fils, de mambo et de charanga représentés. L'album s'appuie sur les talents des groupes Yakare (principalement fils), Union San Luisera (avec un répertoire plus large) et El Son Entero Cuba ( principalement fils, mais avec une large portée). Chaque groupe apporte quelque chose de son propre style, basé en grande partie sur les sons régionaux d'où ils viennent, et le résultat final est une compilation décente. La musique est un peu plus traditionnelle, ou du moins moins moderne, que la musique cubaine qu'on pourrait entendre aujourd'hui (depuis l'explosion du Buena Vista Social Club , par exemple). Il pourrait être un peu moins puissant en tant que tel, mais c'est aussi plus innocent.

Mamani Assitan Keïta, aussi connue sous le nom de Mamani Keïta, est une chanteuse malienne née à Bamako le 20 octobre 1965. Biographie Lauréate du prix de la meilleure soliste de la commune de Bamako lors de la Biennale artistique de 1982, elle intègre l'Orchestre du District de Bamako puis le Badema National. Repérée par le célèbre chanteur malien Salif Keïta, celui-ci l'engage comme choriste et l'emmène en France en 1987 afin qu'elle l'accompagne sur ses concerts. Il s'ensuit alors plusieurs collaborations avec divers musiciens : Hank Jones, Cheick Tidiane Seck, Dee Dee Bridgewater, etc. De sa rencontre avec le musicien rock Marc Minelli naît Electro Bamako (2002, Universal Jazz), album mélangeant jazz, electro et mandingue. En 2006, Mamani Keïta sort son second album, Yelema, composé avec l'arrangeur Nicolas Repac. Ce disque est son premier sur le label No Format!. Quelques années plus tard, elle réitère sa collaboration avec Nicolas Repac et sort un nouvel album, Gagner l'Argent Français (2011).

Diplômé du conservatoire de ShenYang, Guo Gan obtint le premier prix de musique traditionnelle en 1992. C'est en 2001 qu'il s'installe à Paris s'inscrivant à l'ENM de Fresnes où il poursuit une formation de percussionniste. On a entendu ce virtuose de l'erhu, le violon chinois à deux cordes, avec l'orchestre de l'Opéra de Paris, ainsi qu'avec ceux de New York, de Prague et de Chine. Suite à diverses collaborations entre musiciens français et chinois (cf les récents Peace in the world avec Aly Keita, et The Kite avec Loup Barrow), Gan a été décoré de la médaille de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres par l'Ambassade de France à Pékin le 25 avril 2016. Le joueur de baglama (une variante du saz) Emre Gultekin est un élève de Talip Ozkan et Mustafa Karaçeper. Il a joué en compagnie du virtuose du doudouk Vardan Hovanissian. Tandis qu'Yildirim (frère d'Ahmet Misirli) est un spécialiste du doholla, un instrument de percussion égyptien. Extraordinaire symbiose entre trois maîtres !

Compositeur et musicien, Phillip Peris est né au milieu des années soxante, il a débuté l'étude de son instrument, le Didgeridoo ou yidaki, lors d'un séjour dans la région du désert central australien autour de la ville d'Alice Springs. A son retour à Perth, il apprend les rythmes de ses ainés, faisant l'objet d'une initiation tant musicale que spirituelle. Depuis 1988, Phillip Peris voyage à travers l'Europe afin de faire connaître sa culture et l'ancestral Gidgeridoo. Le didgeridoo, ou Ydaki est un instrument de musique qui fait partie de la culture aborigène australienne depuis plus de 60000 ans. Il est traditionnellement fabriqué à partir d'une brabche d'eucalyptus creusée par les termites. C'est un tube de bois creux dont l'embouchure est "façonnée" avec de la cire d'abeille. La technique de l'instrument consiste à mettre la colonne d'air en vibration en soufflant et en faisant vibrer ses lèvres. Pour le souffle, on pratique la technique du continu ( ou respiration circulaire). Le joueur provoque un bourdon, des rythmes, et pousse parfois des cris imitants différents animaux.

Compay Segundo, pseudonyme de Máximo Francisco Repilado Muñoz (né le 18 novembre 1907 à Siboney et mort le 14 juillet 2003 à La Havane) est un guitariste et chanteur cubain.

Daniel Bourdelès est un auteur-compositeur régional de Normandie. De 1973 à 1982, il présente un récital de chansons personnelles. Il assure les premières parties des spectacles de Paul Préboist, Anne Vanderlove, Leni Escudero, Jacques Debronckart, Nicolas Peyrac et Hubert-Félix Thiéfaine. Puis, il quitte la scène pour se consacrer à la composition pour des artistes régionaux. Il compose plusieurs albums pour les Alberts et de nombreux CD pour le groupe Magène dont il est le cofondateur avec M. Dalarun et R. Pézeril, ainsi que divers titres pour d'autres artistes régionaux. Il écrit le spectacle "La mémoire du ciel", organisé en juin 1994 au titre des célébrations de la Libération de la Normandie, et qui réunit 7000 spectateurs. Il compose également une comédie musicale "Car ils croyaient brûler le diable en Normandie" qui est une adaptation du livre de Louis Costel et qui sera jouée pendant 2 ans en Normandie et aussi en Allemagne. Ses titres les plus populaires sont sans doute "Les gars de Terre-Neuve" et surtout "Utah Beach", repris sur plusieurs compilations. À ce jour, sa production discographique est d'environ 200 chansons et instrumentaux.

Kenny Chesney est un chanteur américain de country, né le 26 mars 1968 à Knoxville dans le Tennessee.

La guaracha et le guaganco, auxquels ce CD est consacré, sont deux variations sur la rumba, qui forme la base de la musique cubaine avec le son. La guaracha partage, avec le jazz une origine commune, celle des bordels d'un grand port, où elle a vu le jour à la fin du XVIIIème siècle. Elle a gardé le goût pour des paroles souvent lestes et parfois satyriques. Les styles vocaux participent à la fois l'influence hispanique et des sources africaines. Des quatrains sont lancés par les solistes auquel répond un choeur.

Raúl Paz est un auteur-compositeur-interprète (chanteur et musicien) cubain né en 1969 dans la province de Pinar del Río, à San Luis précisément, à l'ouest de Cuba. Sur fond de musique cubaine, il compose dans un style bien à lui. Il compose des textes à l'ancienne sur des rythmes plus modernes. Il affectionne tout particulièrement le mélange des genres. Quelque part entre La Havane et Paris existe un courant mystérieux et mélodique où s’entremêlent pop, reggae, son cubain et soul music. Raúl Paz y vit, heureux d’avoir rapporté de ses pérégrinations en Uruguay, au Brésil, en Argentine et de sa résidence en France le choix de ne pas choisir entre toutes ces émotions. Alors qu’il s’était parfois dans le passé fourvoyé dans des tentations modernistes, l’enfant de Pinar del Río offre, avec son huitième album, un écrin de fête à ces musiques qui permettent de voir venir le printemps. Conçu en compagnie de Sébastien Martel (crooner au sein de Las Ondas Marteles et guitariste inventif), cet album mobilise une section de cuivres cubains, un producteur et batteur protéiforme (Marlon B, qui a oeuvré aux côtés de M comme de Air) et la prestation ébouriffante de Camille (elle dynamite le proto-rock’n’roll Carnaval). Havanization confirme la capacité du quadragénaire à aborder à chant déployé les registres qui requièrent une capacité émotive : l’élan romantique de Mejor rebondit sur la trépidation des percussions de Gente ou sur le voyage dans le temps (La Havane, années 50, tout le monde danse) de Flores en la ciudad, puis s’apaise sur les glissandi country d’Aire. Mieux encore : Tal como fue ressuscite Otis Redding, comme une halte charnue dans la soul de Memphis.

"Réunis autour de l’envie d’inventer une musique inattendue et sans frontière, les Frères Nardàn bourlinguent ensemble depuis plus de dix ans. Leur musique métissée et épicée, parfois festive, quelques fois méditative promène son auditoire aux quatre coins du monde. Les Frères Nardan ont dejà trois disques à leur actif dont le dernier album intitulé "Nardanie autonome" dans les bacs depuis le 6 décembre 2007."

Un collectif unique de grandes voix Gnawa du Maroc chante le blues intimiste venu d'Afrique noire.

Premier album international de Youssou N'Dour, qui lui permettra de tourner aux Etats-Unis, où il partagera la scène avec Peter Gabriel et Paul Simon. Initialement prévu uniquement pour le public sénégalais, le disque, un mélange d'afrobeat, de jazz et de soul, est finalement un succès immense, faisant partie des "1001 Albums qu'il faut avoir entendu avant de mourir".