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Isobel Campbell est une "scottish indie darling", membre originelle de Belle & Sebastian et collaboratrice de Mark Lanegan. There is no other est le premier album solo d'Isobel depuis plus d'une décennie.

"J'ai entendu pour la première fois Lady in satin dans un méga-centre commercial quelque part à San Francisco. J'avais environ 20 ans et je ne savais pas grand chose des disques de Billie, de sa vie ou de l'évolution de sa voix au fil des ans. De toute façon, le son venait de l'autre côté du centre commercial et je me souviens avoir confondu sa voix avec une belle guitare électrique parfaitement déformée - un truc d'un autre monde flottant sur cet étrange océan de cordes triste et j'étais accroché pour la vie". Le concept de Think of spring est de filtrer les chansons et les cordes de Lady in satin de Billie Holiday à l'aide d'une seule guitare acoustique en utilisant divers accords alternatifs et un minimum de textures et de manipulations en studio. La plupart des chansons ont été enregistrées sur un quatre pistes Tascam analogique.

Alt-J est un groupe de rock indépendant alternatif anglais originaire de Leeds composé de trois musiciens et formé en 2007. Leur musique mélange des interludes folks, des rythmes hip-hop, ou encore des harmonies vocales. Le groupe, d'abord connu sous le nom de Films, est composé de Joe Newman (guitariste/voix), Gus Unger-Hamilton (claviériste/voix), et Thom Green (batteur/samples). Le groupe tient son nom du raccourci qui donne le symbole ? sur un Macintosh à clavier QWERTY.

Le mythique groupe de Boston Dropkick Murphys est de retour avec This Machine Still Kills Fascists. Explorant de nouveaux horizons musicaux tirant vers la folk et utilisant de nombreuses guitares acoustiques, sans aucun amplificateur, ce projet donne vie aux écrits du compositeur et chanteur folk contestataire américain Woody Guthrie. Dans les 10 chansons qui composent This Machine Still Kills Fascists, les Dropkick Murphys transposent au présent les éternels combats de Guthrie et prouvent qu'ils sont toujours aussi pertinents dans le monde actuel.

L'icône de la scène country américaine célèbre en 2017 les 25 ans de l'un de ses plus grands albums. Paru initialement en 1992 sur Chameleon Records/Elektra, This sweet old world est un classique de la discographie de Williams qui a décidé de lui redonner vie en le ré-enregistrant. Elle emploie ainsi sa voix chargée d'émotions et la sagesse acquise au cours de ses 25 dernières années pour réinterpréter ses classiques. Quatre nouveaux titres datant de l'époque de l'enregistrement initial viennent de plus compléter la tracklist. Cette incontournable réédition, née d'une seule volonté : célébrer et magnifier un album déjà extraordinaire.

Il s'est fait connaître en 2012 avec son premier album : Daddy's not going home. Il se produisait à l'époque, et pour les deux albums qui ont suivi (Jesus shot me down en 2014, The hunter en 2016) en one-man band. Seul avec sa guitare, son harmonica et la batterie aux pieds, façon Scott H. Biram. Il était alors catalogué blues, même si ses chansons dépassaient le cadre strict du genre. Son quatrième album a été enregistré avec des musiciens, ses amis de la scène strasbourgeoise. A travers cette nouvelle formation, la musique de Thomas gagne en énergie, elle se déploie et suit les traces de grands groupes rock américains, de Led Zeppelin à Jack White en passant par Nick Cave et 16 Horsepower.

En 2015, l'album Sprinter révélait Torres, l'alter ego artistique de Mackenzie Scott, jeune artiste de Nashville de 23 ans seulement mais déjà remarquée aux côtés d'Okkervil River ou en première partie de Sharon Van Etten. Avec son énergie rock dans la lignée du grunge des années 90, on se laissait captiver par ce voyage dans les profondeurs du moi. Ce troisième album embrasse l'extase, le désir et la jouissance plutôt que la négation de soi, et déploie cette idée grâce à une musicalité immersive. On trouve en première ligne des sonorités mécaniques : une énergie électro-pop lacérée, d'âpres textures gothiques et industrielles et du kraut rock persistant. En dix titres alternant entre ballades en apesanteur et des titres aux riffs de guitares puissants portés par sa voix envoûtante, Torres s'affirme encore un peu plus comme une artiste à l'univers fascinant empli d'une sensualité et d'une énergie toutes particulières.

Ecrit et enregistré au cours du premier semestre de 2018, Titanic Rising est le fruit de son expérience passée : trois albums et de nombreuses années de tournées . Des partis-pris, une maîtrise vocale et musicale, des paroles profondes et une vision acérée sur la condition moderne de nos âmes. Comme si les Kinks s'étaient rencontrés pendant la Seconde Guerre Mondiale (ou si Bob Seger avait rencontré Enya ?) l'album réussit à franchir la barrière entre le songwriting classique et le futurisme post-apocalyptique.

Alex Hepburn, de son vrai nom Alexandra Hepburn, est une chanteuse auteur-compositeur autodidacte écossaise née le 25 décembre 1986 à Londres au Royaume-Uni. Elle est souvent comparée à Nickelback ou encore Daughtry. Elle est révélée grâce à la chanson Under, issue de son premier album Together Alone, sorti le 15 avril 2013.

Pour célébrer la nouvelle mue du groupe Burning Heads, Torches Of Freedom délivre 12 compos de punk rock aux couleurs californiennes, interprétées pied au plancher. Equipe nouvelle mais terrain connu. Des intitulés piochés dans le vocabulaire Burning Heads avec des mots clés qui claquent : way, direction, anger, need ! Des compos que l'on sent travaillées dans un état d'esprit collectif et soudé. Dès les premières écoutes, les experts les plus chevronnés n'en ont pas cru leurs oreilles. Médusés. La voix de Fra est calibrée à la perfection. Et les gimmicks de guitare de Phil sont de retour ! Tout cela au nom du fun, de la passion et de l'énergie, comme les Burning Heads le chantent sur un des titres les plus rapides et hardcore de l'album. Ce quatorzième long jeu des Burning Heads est l'un des meilleurs de la vie du groupe.

Produit par James Ford et Alex Turner, le sixième album du groupe de Sheffield a été enregistré entre Los Angeles, Paris et Londres. Sur ce premier album depuis AM en 2013, comme sur les précédents, le groupe est déterminé à continuer d'explorer de nouveaux terrains musicaux. Tranquility base hotel + casino augmente considérablement la mise. C'est un disque riche qui reflète de façon encore plus exhaustive la vision créative d'Alex Turner.

L'album fait suite à Perpetual motion people (2015), premier opus caractéristique d'un artiste en perpétuelles recherche, transition et transformation. Transangelic exodus a été enregistré en grande partie dans le studio du producteur et saxophoniste Tim Sandusky à Chicago. L'ADN de la production reste intact, du garage punk rôdé et captivant, entre The Velvet Undergournd, Jonathan Richman et le rock'n'roll des années 50. Abordant des sujets aussi différents que l'amour, le genre, la sexualité ou encore la religion, l'album se veut être une arme contre le fascisme et la radicalisation des pensées, prônant la liberté et la solidarité.

Lui-même amateur de pop music, Steven Wilson tenait à nous présenter son côté le plus traditionnel dans l'écriture de ses morceaux. Aussi cet album est l'occasion de redécouvrir ses titres majeurs et les plus accessibles dans un contexte moins obscur que celui des albums conceptuels desquels ils sont tirés. On retrouve ici plus d'une heure de musique enregistrée entre 2002 et 2015. Parmi les 14 titres, Steven qui a fait lui-même le tracklisting, nous propose un morceau totalement inédit (Happiness III), une nouvelle version de Lazarus ainsi que des titres remasterisés.