844 Document (s)

Sur un 4e album très bien fréquenté (Mike Campbell, guitariste de Tom Petty, Sharon Van Etten et Lucius sont parmi les invités), la chanteuse-songwriter américaine Margo Price, figure importante de la nouvelle scène rock de Nashville, poursuit sa mue musicale. Strays fait brillamment le pont entre les années americana des 2 premiers albums parus sur Third Man et le pop-rock sous influence Fleetwood Mac de That's How Rumors Get Started.

Simple Minds est un groupe écossais de new wave et de rock, fondé en 1977 et baptisé ainsi en 1978. Sa popularité internationale a culminé du milieu des années 1980 jusqu'au début des années 1990. Il est connu du grand public pour sa participation à la bande originale du film Breakfast Club avec le tube Don't You (Forget About Me) en 1985, classé n°1 aux États-Unis, au Canada et aux Pays-Bas. Les membres qui lui sont indissociables Jim Kerr et Charlie Burchill, fondateurs et toujours présents à ce jour. Parmi les anciens membres, on retrouve le bassiste Derek Forbes, le batteur Brian McGee et le claviériste Michael MacNeil. Le concert donné au Zénith de Paris en août 1986 est immortalisé par le premier album live officiel des Simple Minds intitulé Live in the City of Light qui sort en 1987 (il se classera n°1 au Royaume-Uni). Durant cette période, et à l'instar de U2, le groupe se distingue aussi par son engagement humanitaire voire politique. Il participe notamment au Live Aid en 1985, puis compose deux titres phares (qui deviendront des tubes) évoquant cet engagement, Mandela Day et Belfast Child, le premier sur la situation alors polémique en Afrique du Sud (écrit spécialement pour le Concert hommage des 70 ans de Nelson Mandela en 1988), et le deuxième sur les tensions communautaires en Irlande. Ces deux morceaux se retrouvent sur le nouvel album studio du groupe, Street Fighting Years, qui paraît au printemps 1989 et qui connaît un grand succès notamment en Europe (n°1 au Royaume-Uni, en Allemagne... et au Top 5 dans de nombreux pays) et en Océanie. Cependant, ce disque ne reçoit pas un aussi bon accueil aux États-Unis, autant critique que commercial. L'étape de création de cet album a été fructueuse entre les trois membres originaux : John Giblin a aussi posé sa patte sur Let It All Come Down. Cependant, certaines tensions apparaissent pendant les répétitions entre Trevor Horn, l'un des producteurs, et Gaynor et Giblin, ceci expliquant pourquoi ces derniers n'ont pas participé à l'album dans son intégralité. Le groupe recrute ainsi Manu Katché à la batterie, et la basse est jouée sur certains morceaux par Stephen Lipson, l'autre producteur. Gaynor réintègre malgré tout le groupe pour la tournée, contrairement à Giblin qui se joint au groupe d'Alan Parsons. Après la tournée, ce sera aux tours du claviériste d'origine Michael MacNeil et de Brian Findlay, manager depuis les débuts, de quitter la formation, ce qui affectera sérieusement le groupe. En 1991 paraît l'album Real Life. Kerr et Burchill, désormais seuls membres de la formation initiale, sont maintenant accompagnés de Mel Gaynor et du nouveau bassiste Malcom Foster, qui s'est joint au groupe lors de la tournée précédente ; ils optent alors pour un son plus commercial que celui du disque précédent, tout en conservant une note engagée.

Dans la foulée de leur album Ascension de 2018, le groupe revient avec un deuxième volet de leur opus Orchestral Hits. String Theory comprend 11 nouveaux enregistrements de certains de leurs hits classiques et des favoris des fans. L'album fait appel à l'Orchestre philharmonique de Prague et bien d'autres... Il ajoute un support orchestral supplémentaire à des succès tels que Messages, Say you love me, The more you live, the more you love, Remember David et The story of a young heart. L'album comprend des apparitions des 4 membres originaux Mike Score, Ali Score, Frank Maudsley et Paul Reynolds.

Les Ramones, souvent cité comme le premier groupe de punk rock1,2, étaient un groupe de rock américain fondé en 1974 à New York. Bien qu'ayant eu un succès commercial assez limité, le groupe eut une grande influence sur le punk et ses dérivés aussi bien aux États-Unis qu'au Royaume-Uni. Leur look se détachait par son minimalisme et son aspect négligé : cheveux longs, Perfecto noir, t-shirt, jeans déchirés aux genoux, chaussures (Converses ou Keds) usées.

'Such Ferocious Beauty' est clairement du 'vintage' Cowboy Junkies même si le combo canadien a depuis ses premiers disques acquis une autre dimension. Ce superbe nouvel album est un magnifique enchevêtrement de textures sonores. Le thème de l'album est une réflexion sur le vieillissement, la perte de parents, la confrontation à la mortalité et la création d'un espace pour la vie de chacun au milieu de la ruine qui vient du simple fait de vivre ! 'Mike n'a jamais hésité à aborder les réalités plus sombres, plus dures et parfois plus laides de notre condition humaine', explique Margo Timmins à propos de l'orientation singulière du groupe, 'et il n'a jamais hésité devant sa beauté. Heureusement, l'un ne va pas sans l'autre. 'Cowboy Junkies est un groupe de rock alternatif country et folk formé à Toronto, Ontario, Canada en 1985 par Alan Anton (bassiste), Michael Timmins (auteur-compositeur, guitariste), Peter Timmins (batteur) et Margo Timmins (chanteuse).Le groupe a acquis une large reconnaissance dès son deuxième album studio, 'The Trinity Session' (1988), enregistré dans l'église de la Sainte Trinité à Toronto. Leur son, utilisant à nouveau le microphone ambisonique, et leur mélange de blues, country, folk, rock et jazz leur ont valu à la fois une attention critique et une solide base de fans.Les Cowboy Junkies ont déjà enregistré 16 albums studio et cinq albums live.

Dire Straits est un groupe de rock britannique créé à Deptford durant l'été 1977 par Mark Knopfler (guitare et chant), David Knopfler (guitare), John Illsley (guitare basse) et Pick Withers (batterie). Considéré par certains comme l'un des plus grands groupes de rock des années 1980, Dire Straits a vendu plus de 120 millions d'albums depuis ses débuts.

Le premier album du quatuor bordelais propose une pop à la fois rock et synthétique, rythmique et romantique. A l'instar de Hot Chip ou Isaac Delusion, les quatre hommes réussissent à injecter une sérieuse dose de soul dans leur synth-pop, trouvant le point d'équilibre parfait entre musique à écouter seul dans sa chambre et forêt de bras levés sur une piste de danse enfiévrée.

Durant la pandémie, Red (Olivier Lambin, de son vrai nom), alors atteint de presbytie, achète une guitare basse (cases plus grosses et moins de cordes) et il demande à deux batteurs, Néman (Zombie Zombie, Herman Düne) et DDDxie (The Shoes, Rocky, Gumm) de lui confectionner des rythmes de leurs choix sur lesquels il compose Supersound. Il demande à Jex aka Jérôme Excoffier, son compère de toujours, qui a encore une excellente vue, de lui tricoter toutes les guitares de l'album.

Camp Claude, c’est la rencontre entre la photographe Diane Sagnier et deux membres du lunatique Tristesse Contemporaine. Parfois plus parlé, le chant de Diane Sagnier, dont la voix rappelle parfois le timbre vaporeux de Suzanne Vega, ne lasse jamais. Peut-être parce qu’elle évite une inutile démonstration technique au bénéfice d’un timbre léger, et surtout nuancé : elle navigue entre des accents enlevés (dans la parodie de ballade eighties ôAll this Spaceö) et la délicatesse de pop songs nostalgiques (ôDon’t Hold Backö, ôDisconnectedöà). Mais ce premier long format frappe aussi par sa richesse : Swimming Lessons est également capable d’envoyer des chansons de garage rock noyé sous le soleil (ôGolden Prizeö, ôNew York Cityöà), des flirts new wave hédonistes (ôSwimming Lessonsö) et même quelques rappels à l’urgence et au minimalisme douillet de Suicide (ôIn the Middleö, ôLost And Foundöà) pour rafraîchir l’ambiance.

Ils sont de retour avec leur septième album ! Produit par Rodaidh McDonald (The xx, Hot Chip, David Byrne) et John Parish (PJ Harvey, Aldous Harding, Dry Cleaning), cet opus marque un tournant pour le groupe de Brooklyn. Leur rock énergique caractéristique s'y teint d'un groove indéniable, puisant inspiration dans la club culture New Yorkaise. Un album pour danser !

Slave était un groupe de musique funk originaire de l'Ohio, populaire durant les années 1970 et le début des années 1980. Le trompettiste Steve Washington et Mark Hicks formèrent ce groupe en 1975 à Dayton.Le trombiniste Floyd Miller se lia d'amitié avec Tom Lockett Jr. (saxophone, clavier), Carter Bradley (clavier), Mark Adams (basse), Mark Hicks (guitare, chant (voix ou chœur)), Danny Webster (guitare, (voix ou chœur)), Wayne Foote (guitare et chant), Orion Wilhoite (saxophone), et Tim Dozier (batterie). Les chanteurs Steve Arrington, Starleana Young, puis Curt Jones rejoignièrent la troupe en 1978, propulsant alors directement Arrington comme leader des voix du groupe. Take Control est le deuxième album studio du duo slim anglais Slaves , sorti le 30 septembre 2016. L'album a été produit par l'ancien membre de Beastie Boys , Mike D , qui fait également l'apparition de la chanson "Consume ou Be Consumed".