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Livre
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AU PLAISIR DE DIEU
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s'éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d'une vieille famille française enfermée dans l'image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s'effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis lez Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu'à nos jours, l'histoire du monde, du pays, du clan de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s'est peu à peu effrité. Un mariage d'amour et d'argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L'histoire du Xxe siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d'une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme.
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ORMESSON JEAN (D')
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1974 |
ROMAN |
17-06-2014 |
2 |
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Livre
1
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COMME UN CHANT D'ESPÉRANCE
« J’ai aimé Dieu, qui n’est rien aux yeux des hommes qui ne sont rien. Je n’ai détesté ni les hommes ni les femmes. Et j’ai aimé la vie qui est beaucoup moins que rien, mais qui est tout pour nous. Je chanterai maintenant la beauté de ce monde qui est notre tout fragile, passager, fluctuant et qui est notre seul trésor pour nous autres, pauvres hommes, aveuglés par l’orgueil, condamnés à l’éphémère, emportés dans le temps et dans ce présent éternel qui finira bien, un jour ou l’autre, par s’écrouler à jamais dans le néant de Dieu et dans sa gloire cachée. »
À partir d’une promenade dans nos origines, ce livre raconte l’histoire de l’univers. Sous les traits d’un détective métaphysique, Jean d’Ormesson mène l’enquête et tente avec gaieté de percer ce mystère du rien, c’est-à-dire du tout. Ravissements et surprises sont au rendez-vous de son épatante entreprise.
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ORMESSON JEAN (D')
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2014 |
ROMAN |
09-09-2014 |
9 |
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Livre
1
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DIEU, LES AFFAIRES ET NOUS
CHRONIQUE D'UN DEMI-SIÈCLE
Dieu, les affaires et nous témoigne du regard que l'écrivain porte sur notre temps.
Le siècle vu par Jean d'Ormesson est un roman.
Il est démocrate, il est libéral : cet écrivain n'a jamais cessé d'affirmer ses convictions. Si l'idée de faire de la politique ne lui a pas traversé l'esprit, le spectacle de la politique, du combat des idées, de la marche du monde l'a fasciné. Il s'est toujours engagé. Nous sommes liés au monde et il nous faut participer au grand jeu des événements qui nous entourent parce que nous dépendons de l'histoire et que l'histoire dépend de nous.
Ces textes surprennent par leur fraîcheur et leur allant. Dix ou trente ans après, ils continuent d'exciter l'esprit et de donner les causes des événements actuels. On y trouvera des portraits de grands hommes, des reportages à l'étranger, bien sûr des commentaires et des prises de position sur la politique intérieure française. Il faut relire les écrits passés (et toujours actuels). Sinon comment juger ceux qui jugent et voir s'ils ont eu tort ou raison ? Comment savoir si un commentateur de l'actualité porte un regard juste sinon en vérifiant après coup ses analyses et ses prévisions ? Pour dire s'il est équitable, il faut attendre que la passion tombe et que l'histoire ait au moins commencé à faire son oeuvre.
C'est donc un bel exercice de vérification auquel se livre l'auteur. Il s'est parfois trompé. Sur plusieurs points, les faits lui ont donné raison. Pendant toutes ces années, Jean d'Ormesson a observé le monde et les hommes et les femmes qui nous gouvernent. Prenez parti, dit-il, et trompez-vous sans trop de bassesses. Ceux qui ne défendent pas leurs amis sont ignobles. Ceux qui ne défendent que leurs amis sont aveugles. Il faut se débrouiller dans ce labyrinthe. C'est ce qu'on appelle l'honneur des hommes.
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ORMESSON JEAN (D')
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2015 |
ROMAN |
04-11-2015 |
6 |
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Livre
0
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LA CRÉATION DU MONDE
Quatre amis û Edgar, un psychiatre ; André, un grand patron très subtil ; François, professeur de physique mathématique appliquée aux sciences de la vie ; et le narrateur û passent comme chaque année huit jours de vacances dans une île de la Méditerranée orientale. Edgar a apporté un manuscrit que lui a envoyé un certain Simon Laquedem. Il ne connaît rien de l’auteur. Le texte l’intrigue. Il voudrait savoir ce qu’en pensent ses trois amis. Le groupe décide d’en lire chaque jour quelques pages.
Dans son livre, Simon Laquedem raconte qu’il est la proie de rêves s’articulant les uns sur les autres au point qu’il n’arrive plus à les distinguer de la réalitéà Un ange vient lui annoncer qu’il est le nouvel Abraham, le nouveau Moïse, le nouveau Mahomet et que Dieu insiste pour lui parler. Dieu lui apparaît et lui raconte successivement avec simplicité et clarté, parfois avec gaieté, à la stupeur des quatre amis, les origines de l’univers, le big-bang, l’espace et le temps, l’eau, l’air, la vie si tragiquement passagère des hommes, leur pensée et leur histoire, les dramaturgies du savoir, de l’ambition, de l’amour et du sexe.
Entre Bible et bande dessinée, entre texte sacré et canular, cette lecture quotidienne constitue une sorte d’odyssée risible de l’esprit qui provoque chez les quatre amis des réactions opposées. Pour Edgar, Simon est un fou dont les délires l’intéressent. Pour François, c’est un imbécile dont il combat les propos avec fureur. André s’en fiche un peu et le narrateur compte les coups. Au terme des huit jours, un double renversement û le groupe a été manipulé par le narrateur, mais le narrateur est peut-être manipulé par quelqu’un d’autre û donne comme un sentiment de vertige. Aux quatre amis d’abord. Et aussi au lecteur pour qui le livre tend à remplacer toutes les bibliothèques imaginaires et réelles.
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ORMESSON JEAN (D')
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2006 |
ROMAN |
28-04-2024 |
13 |
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Livre
1
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UN JOUR JE M'EN IRAI SANS EN AVOIR TOUT DIT
ROMAN
Cette histoire universelle tient à peu près debout et se laisse lire sans trop d'ennui.
"Tu t'es donné beaucoup de mal, mon cher amour, pour aboutir à bien peu de chose. J'ai été enchantée d'apprendre que la lumière transportait du passé à la vitesse record de trois cent mille kilo-mètres à la seconde, que cette vie que nous avons tant aimée nous venait des étoiles, que notre vieux Soleil qui nous éclaire et nous chauffe était parvenu à peu près au milieu de son âge et que, capables de choses si grandes, si charmantes et si gaies, les hommes n'étaient pas là pour toujours. Tout ça me fait une belle jambe. Tout ça, franchement, m'est un peu égal. Ce que je voulais savoir, je ne le sais toujours pas. Ce qui va nous arriver, et à toi et à moi, dans quelques années à peine, ou peut-être même demain, quand le temps sera écoulé de notre passage sur cette Terre, m'est toujours aussi obscur.
Je t'ai souvent entendu dire que tu souhaitais écrire des livres qui changent la vie des gens. Tu n'as pas changé grand-chose à la fragilité passagère et si affreusement menacée de mon amour pour toi."
Le Mot de l'éditeur : Un jour je m'en irai sans en avoir tout...
Une randonnée dans la beauté du monde.
Non pas suite mais peut-être complément du précédent roman, ce livre-ci se décline en trois parties et chacune correspond à une question ou à un constat que tout esprit un peu affuté pose.
Un roman de société : « Tout passe. » Nous vivons une époque de transition, les livres, la famille, les moeurs, les frontières, les monnaies jusqu'à la religion. Tout se sait puisque, par la Toile, chacun est immédiatement informé du sort de tous. Pour illustrer ce propos, se déroule une histoire sentimentale contemporaine ou un bouddhiste milliardaire et communiste fait irruption dans une famille traditionnelle.
Un roman d'amour : « Rien ne change. » Un écrivain cherche sa voie et il ne s'en sort que par l'amour d'une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même. L'amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble. Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s'est changé en roman d'amour, qui lui-même va se changer en roman de l'univers.
Un roman de l'univers : « Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré. » Au grand-père û désormais classique û de l'auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s'ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d'autre chose que de Dieu ? Suit une petite histoire de l'humanité par ceux qui l'ont pensée et faite : les philosophes et les scientifiques. Un combat s'est engagé entre Dieu et la science. La position de l'auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu.
Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages : la foi en la littérature, l'importance des sentiments, l'absence d'illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d'un style et d'une écriture ailée.
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ORMESSON JEAN (D')
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2013 |
ROMAN |
24-01-2014 |
9 |
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Livre
1
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VOYEZ COMME ON DANSE
ROMAN
N matin de printemps a lieu l'enterrement de Romain. Habité par un goût immodéré du bonheur, il ne croyait à rien mais cultivait un art difficile: l'amour de la vie. Il passait, un soleil intérieur se mettait à briller. Au cimetière, parmi des hommes et des femmes en larmes, son ami le plus proche voit û ainsi que dans la première scène de «La Comtesse aux pieds nus» û se dérouler les vies innombrables et les destins croisés de ceux qui jettent une rose sur le cercueil de celui qu'ils aimaient tant. Deux figures de femme règnent au long de ces pages: ce sont une mère et sa fille. Autour d'elles et de Romain, du New York des années 30 aux dernières découvertes de la science, en passant par les plaines d'Ukraine, une île grecque, un hôtel italien et la côte sud de la Turquie, on voit défiler le valet de chambre de Hitler, les pilotes de l'escadrille de Normandie-Nièmen, un historien d'art, un professeur de physique théorique, Arthur Rubinstein et le maréchal Joukov, Lucky Luciano et Churchill... Chacun d'entre eux est le héros d'un petit roman qui est lié par l'Histoire et les sentiments au grand roman qui les fait tous se rejoindre. La vie apparaît comme une grande sarabande; elle est aussi une fête en larmes.
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ORMESSON JEAN (D')
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2001 |
ROMAN |
28-02-2012 |
8 |