BÉCASSINE CHEZ LES ALLIÉS

Résumé :

Bécassine ?... En réalité Annaïck Labornez, née à Clocher-les-Bécasses. Cette brave petite bretonne, naïve, dévouée, le coeur sur la main, est une servante. Et avec ses gros sabots, elle va traverser avec succès quasi tout le siècle ! L’album "Bécassine chez les Alliés" avait pour objectif didactique d'aider les enfants à connaître les pays qui combattaient aux côtés de la France. Il est écrit au moment où la Russie vient de sortir du conflit et où les USA entrent en guerre. L'allié mis en avant est ici essentiellement le Royaume-Uni par le biais d'un officier britannique pilote d'avion. Bécassine devient observatrice et prend des photographies du front côté allemand. On notera l'apparition épisodique d'un soldat canadien francophone dans les troupes de l'empire britannique. Bécassine trouble le tournage d'un film français de propagande et les lectrices de l'époque sont timidement (mais réellement) invitées à prendre du recul sur les stéréotypes négatifs donnés des militaires allemands dans la presse des jeunes "Bécassine chez les Alliés" est un des quatre albums des aventures de la bonne Bretonne qui s’appuie sur les événements de la Grande Guerre pour bâtir un scénario, les trois autres sont: "Bécassine pendant la Guerre", "Bécassine mobilisée" et "Bécassine chez les Turcs". Seul ce dernier titre n'est toujours pas réédité en 2014 mais il n'est paru qu'en 1919 dans "La Semaine de Suzette" puis il a été repris en album. "Bécassine chez les Alliés" comme "Bécassine mobilisée" n'ont pas été dessiné par le Picard Pinchon comme on le fit croire, en fait c'est, le fils de Victor Zier un immigré polonais, Édouard Zier qui a fait les illustrations de ces deux albums.