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Auteur Principal
PIAZZOLLA ASTOR
Responsabilité
Editeur
LE CHANT DU MONDE
Année d'édition
2005
Genre
MUSIQUES DU MONDE
Public
Adulte grand public
Support
Audio
Audio

ADIOS NONINO

https://mediathequecanisy.fr/images/covers/ADIOS-NONINO_ASTOR-PIAZZOLLA-794881776924.jpg

Isbn :
794881776924

Autres titres :
INTRODUCTION
MILONGA
TANGO
BORDEL 1900
CAFÉ 1930
NIGHT-CLUB 1960
CONCERT 1990

Description matérielle :
CD Audio,
Musical,
1 CD + I LIVRET,

Sujets :
ARGENTINE -- PARAGUAY -- URUGUAY

Résumé :
Astor Piazzolla (Astor Pantaleón Piazzolla), né le 11 mars 1921 à Mar del Plata et décédé le 4 juillet 1992 à Buenos Aires, est un bandonéoniste et compositeur argentin. Il est considéré comme le musicien le plus important de la seconde moitié du XXe siècle pour le tango. Enfance : Astor Piazzolla, fils d'immigrés italiens, est né à Mar del Plata, à 400 kilomètres au sud de Buenos Aires, un port de pêche qui n'est pas encore devenu une station balnéaire aristocratique. À l'âge de trois ans, il part avec ses parents Vicente Piazzolla et Asunta Manetti pour New York. Quand Astor Piazzolla a huit ans, son père, passionné de tango, lui offre un bandonéon. L'enfant est déçu, il aurait préféré un saxophone car la musique qui le passionne alors est le jazz. Un jour qu'il joue dans la cour de son immeuble, Astor découvre Jean-Sébastien Bach : c'est le pianiste Bela Wilda, ancien élève de Rachmaninoff, qui étudie neuf heures par jour. La musique de Bach l'impressionne tant qu'il veut prendre des cours avec Bela Bartok. Contexte familial : En 1936, la famille Piazzolla retourne à Mar del Plata. Astor, alors adolescent ne sait pas quoi faire de sa vie. Parfois il joue du bandonéon, mais sans conviction, parce qu'il ne s'intéresse toujours pas au tango. C'est un concert du violoniste Elvino Vardaro avec son Sexteto tipico, à Mar del Plata, qui le fait finalement changer d'avis : Astor découvre une nouvelle manière de jouer le tango qui le passionne. Tout de suite, il forme son premier ensemble, le Cuarteto Azul, en copiant le style d'Elvino Vardaro. En 1938, à dix-sept ans, il décide de devenir bandonéoniste professionnel et s'installe à Buenos Aires. Pendant un an, il joue dans des orchestres médiocres. Tous les soirs, il se rend au Germinal - le Broadway de Buenos Aires - où le célèbre bandonéoniste Aníbal Troilo joue avec son Orquesta tipica. Quand un des bandonéonistes tombe malade, Astor demande à son ami le violoniste Hugo Baralis, qui fait partie de l'orchestre, de le présenter au maestro. Comme Astor connaît tout le répertoire par cœur, il est engagé le soir même dans l'orchestre, l'un des meilleurs de l'époque. Aníbal Troilo lui fait parfois des remontrances pour qu'il se cantonne dans les frontières strictes qui sont celles de l'orchestre. À cette époque l'Argentine est un pays riche et les gens veulent oublier la misère des années 1930, ils ont envie de s'amuser et d'aller danser. Les salles de bal se multiplient, il y a des milliers d'orchestres de tango à Buenos Aires et un peu partout dans le pays. Chaque orchestre a son style. Comme dans le jazz, tout le monde joue les mêmes morceaux, mais avec des arrangements particuliers. L'orchestre d'Aníbal Troilo utilise des arrangements très élaborés avec un style mélodique caractérisé par le jeu extraordinaire du bandonéoniste à la fois soliste et chef d'orchestre. Très vite, Piazzolla commence à écrire des arrangements pour cet orchestre, et à composer des tangos. Mais le jeune bandonéoniste n'est pas satisfait de ce travail nocturne. Il veut être un « vrai » compositeur de musique classique. Il prend des cours avec le compositeur Alberto Ginastera et assiste chaque après-midi aux répétitions de l'orchestre symphonique du théâtre Colon. L'Orquesta Tipica de 1944 à 1951. En 1944, il abandonne l'orchestre de Troilo et dirige celui qui accompagna le fameux chanteur Francisco Fiorentino. À partir de là, Piazzolla commence à lâcher la bride à sa créativité. Peu de temps après, il crée son propre orchestre. Parmi les morceaux qu'il interprète, cinq, tous écrits de sa main, se détachent et dont l'un porte le titre, sans doute intentionnel, de Prepárense (en français « Préparez-vous »). Au début des années 1950, il pense sérieusement abandonner le tango pour se consacrer à la musique classique. Mais il enregistre encore quelques plages pour le label TK. Paris : En 1954, il peut enfin réaliser son rêve : il reçoit le premier prix de composition Fabien-Sevitzky et obtient une bourse pour aller étudier à Paris avec Nadia Boulanger qui lui enseigne l'art du quatuor à cordes. Cette grande pédagogue a permis à toute une génération de compositeurs de s'affirmer sur la scène internationale : Quincy Jones, Lalo Schifrin, Aaron Copland, Leonard Bernstein, Philip Glass et Astor Piazzolla. Ce dernier, lorsqu'il arrive à Paris, maîtrise déjà l'écriture néo-classique grâce à Alberto Ginastera. Mais il lui manque l'essentiel : la personnalité et la révélation. Piazzolla est un tanguero génial, mais frustré. Il veut être Bartók, Stravinsky, pas Troilo ou Julio De Caro. À la fin de son année d'études, Nadia Boulanger critique le manque de personnalité de ses compositions et lui demande ce qu'il faisait avant de venir chez elle. Piazzolla lui révèle qu'il était bandonéoniste et qu'il a écrit des tangos. Elle lui demande de jouer une de ses compositions. Il joue Triunfal. Elle s'emploie alors à mettre en lumière chez lui un concept très à la mode à l'époque : utiliser les musiques populaires comme un inépuisable vivier d'idées, tout en l'enrichissant d'un langage évolué et contemporain. Les paroles de Nadia Boulanger bouleversent tellement Astor Piazzolla qu'il se met à travailler comme un possédé. Piazzolla commence à appliquer à la lettre ce concept en 1955 avec l'enregistrement des sessions parisiennes avec les cordes de l'Opéra de Paris, Martial Solal et Lalo Schifrin au piano et lui-même au bandonéon. Il gravera environ 16 morceaux, pour la plupart écrits par lui (Chau Paris, Sens Unique, Picasso, Marron Y Azul etc.). Orquesta de Cuerdas y Octeto Buenos Aires : Quand Piazzolla retourne à Buenos Aires en 1957, il crée un orchestre avec cordes, piano et bandonéon. Il s'entoure des meilleurs solistes et musiciens de tango de la ville tels qu'Elvino Vardaro, Jaime Gossis et José Bragato qui seront des vecteurs importants de la musique de Piazzolla à cette époque. Avec cet orchestre il montre toute son habileté à l'écriture pour cordes. Son répertoire comporte une moitié de compositions, parmi lesquels Tango del ángel (Tango de l'ange) et Tres minutos con la realidad (« Trois minutes avec la réalité »), Melancolico Buenos Aires, lo que vendra (« Ce qui viendra »), tandis qu'il réinterprète certaines partitions créées par d'autres compositeurs (Sensiblero, Fuimos, la Cachila, la Cumparsita). À la même époque, il fonde son fameux Octet Buenos Aires avec Mario Francini, Hugo Baralis (violon), Leopoldo Federico (bandoneon), Atilio Stampone (piano), José Bragato (violoncelliste), Eduardo Vasalo (contrebasse) et Horacio Malvicino (guitare électrique). Il n'est composé que de jeunes et grands leaders d'orchestres de l'époque ce qui donne une légitimité supplémentaire à ce projet. Piazzolla introduit la guitare électrique, et les chorus bebop de Malvicino apportent une couleur des plus moderne à l'ensemble. L'Octeto Buenos Aires adopte une recette simple composée de 50 % de tangos traditionnels (negracha, a fuego lento, los mareados), 25 % de compositions de Piazzolla (marron y azul Tango Ballet), 25 % de composition des membres du groupe (Cabulero, Tangology, Haydee). Il enregistre deux disques LP et un 78 tours avec cette formation qui suscitent la controverse, la polémique, un cataclysme et une guerre ouverte entre les tenants de la tradition et ceux qui se réclament de Piazzolla[réf. nécessaire]. Leopoldo Federico se souvient des répétitions prévues au dernier moment dans le secret car des hommes les attendaient devant leur local pour leur casser la figure[réf. nécessaire]. Il raconta qu'un jour tous les musiciens étaient prêts à commencer le concert ; on cherchait Piazzolla partout, jusqu'au moment où une émeute ronfla du fond de la salle. Piazzolla était au cœur de la mêlée. Il se battait avec rage contre ses détracteurs. L'Octeto est dissous en 1958, il n'est pas viable et personne ne veut prendre le risque de programmer leur musique. Après cette expérience, Astor Piazzolla relégue la guitare à un rôle d'accompagnement dans le quintette. En 1958, il se rend à nouveau à New York ; il tente d'opérer une fusion entre tango et jazz qui échoue et qu'il critiquera vivement par la suite.
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Exemplaires

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50750500595 En rayon COURANT 9.99 PIA 2 VU CANISY CANISY - SECTION AUDIO 0 --