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Auteur Principal
BERLÉAND FRANCOIS
Responsabilité
Editeur
LIVRAPHONE
Année d'édition
2004
Genre
ROMAN
Public
Adulte grand public
Support
Audio
Audio

LE ROI DE FER

https://mediathequecanisy.fr/images/covers/0000000000.png

Isbn :
9782878093186

Description matérielle :
Premier de 7 volumes,
CD Audio,
Non musical,

Sujets :
FRESQUE HISTORIQUE XIVÈME SIÈCLE ROYAUTÉ PHILIPPE IV LE BEL

Collection :
LES ROIS MAUDITS

Résumé :
Le Roi de fer est un roman historique écrit par Maurice Druon et publié en 1955. Il est le premier tome de la série des Rois maudits. Au début du XIVe siècle, le roi Philippe le Bel, réputé glacial et majestueux, règne d’une main de fer sur la France. Sous son règne, « la France est grande et les Français malheureux ». Philippe le Bel a trois fils et une fille : Louis, dit Louis le Hutin, héritier du trône ; le comte Philippe de Poitiers, homme sage et pondéré ; Charles le Bel, surnommé « l'oison » en raison de sa faible intelligence ; Isabelle de France, mariée à Édouard II, roi d’Angleterre. Tout semble aller pour le mieux, puisque la descendance est apparemment largement assurée, et que de plus un rapprochement entre la France et l’Angleterre est annoncé grâce au mariage d’Isabelle. Toutefois, les caisses du domaine royal sont à sec. Or, à cette époque les Templiers sont très riches et prennent chaque jour un peu plus d’importance. Enguerrand de Marigny, proche conseiller du roi et trésorier royal, indique donc à Philippe le Bel cette source inespérée de revenus que constituent les ressources financières et immobilières des Templiers. Au matin du vendredi 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret, garde des Sceaux, accompagné d’hommes d’armes, pénètre dans l'enceinte du Temple de Paris où réside le grand-maître de l'ordre Jacques de Molay. À la vue de l'ordonnance royale qui autorise cette arrestation, les Templiers se laissent emmener sans aucune résistance. À Paris, il sera fait 138 prisonniers, en plus du maître de l'ordre. Un scénario identique se déroule au même moment dans toute la France. La plupart des Templiers présents dans les commanderies sont arrêtés. Ils n'ont fait preuve d'aucune résistance. Tous leurs biens sont inventoriés et confiés à la garde du Trésor royal. Un gigantesque procès commence, qui durera sept ans : le 12 décembre 1313, les quatre plus hauts dignitaires du Temple parmi lesquels Jacques de Molay, grand maître, sont condamnés à la prison à vie. Parallèlement à cela, un conflit agite l’Artois. En effet, un fait inhabituel est survenu dans la famille du comte : Philippe d’Artois est mort du vivant de son père, le comte Robert II. Quand ce dernier meurt à son tour en 1298, la question de la succession se pose : est-ce le fils de Philippe, Robert III, ou sa tante Mahaut, fille cadette de Robert II, qui doit lui succéder ? L’affaire est portée devant la justice royale et le roi Philippe le Bel donne raison à Mahaut. Néanmoins Robert ne lâche pas prise. Druon le décrit comme un grand géant vorace et obstiné, il lui est donc difficile de s’accorder avec sa tante, possédant elle aussi un fort caractère. Mahaut a par ailleurs marié ses deux filles aux deux fils cadets du roi : Jeanne avec Philippe, Blanche avec Charles, la première apportant à son mari en dot le comté de Bourgogne, l’actuelle Franche-Comté. Sa nièce Marguerite est mariée au fils aîné de Philippe le Bel, Louis. Robert accuse implicitement le roi de partialité. De fait, le conseil royal est divisé en deux courants : d’une part, un « clan » réuni autour de Charles de Valois, frère de Philippe le Bel, moyennement intelligent, démesurément ambitieux et passablement avide, parent de quasiment tous les souverains européens mais lui-même sans couronne ; il soutient Robert d’Artois, son futur beau-fils, et influence grandement l’héritier Louis le Hutin, homme fluet et maladif ; d’autre part, un parti réuni autour d’Enguerrand de Marigny et de Philippe de Poitiers, gendre de Mahaut et par conséquent son principal soutien. Enfin, à l’exemple d’Hugues de Bouville, « brave » chancelier, et de Charles, dernier fils du roi, certains font aveuglément confiance à Philippe le Bel. Cependant, ces querelles ne sont pas seulement des batailles de personnes. En effet, le clivage se fait aussi sur le terrain des idées : le parti de Valois est partisan d’un système politique traditionnel et féodal, où les nobles pourraient par exemple battre leur propre monnaie, formant donc le clan des barons, tandis que Marigny et Poitiers sont favorables à des réformes importantes et à un système étatique fort, formant ainsi le clan de la haute administration. Enfin, on peut noter que, selon Druon, Valois et Poitiers furent hostiles à l’exécution des deux hauts dignitaires du Temple.
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Exemplaires

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